Genre littéraire – Contemporain
Mon acrobate, c'est l'histoire de l'après. De la vie après la tragédie. De la survie après que notre cœur nous a été arraché. Comment fait-on pour vivre lorsqu'on a perdu la chair de sa chair ? Cette question, Izia et Étienne y sont confrontés de plein fouet, sans préavis, dans toute sa réalité déchirante, injuste et intolérable.
Alors qu’elle fait ses devoirs, Mona, dix ans, se retrouve subitement atteinte de cécité. soixante-trois minutes de noir et d’angoisse, que ne parviendront pas totalement à apaiser les résultats d’examens du médecin, inapte à fournir une explication quant à cet évènement.
Ce roman, c'est le récit des derniers jours de Rabbit Hayes, atteinte d'un cancer généralisé. Dès le départ, nous apprenons que la jeune mère est en rechute d'un cancer du sein et qu'elle vient d'entrer dans un centre de soins palliatifs. Tout comme son entourage, on doit accepter cette douloureuse nouvelle.
Le poids des secrets est une série de cinq courts romans chorals dont les titres rappellent tous une anecdote à propos des protagonistes : Tsubaki (camélia), Hamaguri (coquillage), Tsubame (hirondelle), Wasurenagusa (myosotis) et Hotaru (lucioles). Chacun d'eux nous plonge au cœur d'une même histoire mais selon un point de vue différent, avec toujours pour fil conducteur Yukiko et Yukio, deux protagonistes emblématiques de ce récit.
Paul et Ana sont sur le point de se marier. Pour la cérémonie, cette dernière convie Joseph, un ancien ami d'enfance de son futur époux, pensant lui faire une merveilleuse surprise. Mais la venue de Joseph va provoquer chez Paul un grand bouleversement émotionnel, faisant resurgir une multitude de souvenirs enfouis.
Marie, la quarantaine, est mariée à Rodolphe, avec lequel elle a deux grandes filles adolescentes. Ses journées sont marquées par la routine d'un quotidien monotone, tandis que son mari occupe son temps entre son travail et ses maîtresses. Lasse de cette vie et de cette solitude, Marie décide de tout plaquer le jour de l'anniversaire de Rodolphe, laissant derrière elle une simple lettre.
Dans ce roman, nous allons suivre Agathe et Emma, deux sœurs qui se retrouvent pour vider la maison de leur grand-mère, suite à son décès. Une maison de vacances pleine de souvenirs évocateurs, douloureux ou chaleureux, et témoin d’une complicité perdue qui ne demande qu’à renaître.
Ce roman nous plonge au cœur d’une petite ville de l’Ohio, qui va recevoir la visite du diable, suite à une invitation émise dans le journal local par le procureur Autopsy Bliss. En ce début d’été 1984, le diable s’est présenté sous l’apparence d’un jeune garçon à la peau noire, d’environ treize ans, et prénommé Sal.
Juliette est une jeune femme qui vit de manière assez simple, dans une “petite longère nichée dans la verdure, près de la forêt d’Orient”. Son quotidien est rythmé par son travail de femme de ménage pour différents employeurs. Très vite, nous comprenons que sa situation actuelle résulte d’un évènement passé, que nous soupçonnons tragique.
Dans ce roman, Jeanne, la narratrice, nous raconte son enfance marquée par la violence paternelle, puis sa construction en tant qu’adulte, avec ce lourd bagage dans son sillage. Dès la première phrase, l’autrice donne le ton et ne laisse aucune place au doute quant à ce qu’elle s’apprête à nous raconter. Autant vous dire que si vous pensez pouvoir lire ce roman sans vous investir émotionnellement, cela risque d’être compliqué.
Le voyage dans le temps, un concept qui a inspiré de nombreuses oeuvres, cinématographiques et littéraires, au fil des décennies. Un concept auquel on a tous déjà pensé, au moins une fois dans sa vie, le plus souvent guidé par l’envie de réparer une erreur de parcours. Et s’il existait un endroit dans le monde qui vous permettrait de retourner dans le passé ? Et si je vous disais que cet endroit existe bel et bien, et qu’il s’agit d’un petit café tokyoïte, nommé Funiculi funicula.
"On était des loups", c'est le genre de roman qui me procure tout un tas d'émotions, en dépit de sa brièveté. Le genre de roman que je vis plus que je ne lis, d'autant que celui-ci est raconté à la première personne. J'ai été immédiatement séduite par le langage, très oral, qui rend le récit plus authentique et vivant.
Nous sommes dans l’Italie des années 2000. Gaia, la narratrice, vit dans une famille modeste, tenue d’une main de fer par la mère, Antonia. Une mère volontaire, au tempérament fort et fier, qui tente, non sans peine, de subvenir aux besoins de tout son petit monde.
Niels, le fils d’Éric, est parti vivre dans une ZAD, à Notre-Dame-des-Landes. Là-bas, il a rencontré des personnes qui ont la même vision de la vie que lui, la même envie de revenir à l’essentiel, et de s’éloigner de cette société de consommation.
J’ai beaucoup aimé ce roman, qui s’apparente davantage à une introspection de la part de son protagoniste, Paulot. Paulot et ses pensées intarissables, qui surgissent comme un cri, aussi assourdissant que les paroles qu’il n’arrive pas à prononcer. Car Paulot est en deuil. Il pleure silencieusement Moana, son fils, son passionné de surf, son amoureux de la mer.
Dans un petit hameau de campagne quasiment désert, la famille Bergogne, composée de Patrice, Marion et Ida, ainsi que leur voisine Christine et son chien, mènent une existence des plus ordinaires. Jusqu’à ce jour où des individus louches viennent rôder dans les parages. Ce jour où tout va basculer.
Taukiri a dix-sept ans et Ārama huit ans et demi lorsque leurs parents décèdent. L'aîné décide alors de laisser son petit frère chez leur tante Kat et leur oncle Stu, à la campagne. Puis il part, avec pour seuls bagages sa planche de surf, sa guitare et son os sculpté.
Le narrateur a une petite trentaine d’années lorsqu’il revient passer l’été dans la maison familiale en bord de mer. Cette maison, c’est le lieu des retrouvailles estivales de toute une tribu, où chacun à tour de rôle occupe les chambres, durant quelques jours ou quelques semaines. Oncles, tantes, cousins, cousines, enfants, les générations se succèdent autour de la grand-mère, ce pilier à la mémoire chancelante.
Depuis vingt ans, Violette Toussaint est la gardienne du cimetière de Brancion-en-Chalon. Son cimetière, c'est son petit paradis. Elle l'entretient, le veille, y cultive des fleurs et des légumes. Elle en connaît chaque allée, chaque tombe, chaque date, chaque épitaphe. Elle est la mémoire de ce lieu.
Nicolette est une jeune française, étudiante en sociologie, qui compte profiter à son aise des vacances d'été. Mais sa mère, qui ne l'entend pas de cette oreille, lui propose de partir comme jeune fille au pair en Italie. Son rôle consisterait à s'occuper des deux garçons d'un couple franco-italien particulièrement aisé. Absolument ravie de se rendre dans ce pays dont elle maîtrise plutôt bien la langue, la jeune fille voit là l'occasion de gagner un peu d'argent tout en profitant des magnifiques paysages. Vingt ans plus tard, Nicolette revient sur ce séjour estival de 1996 qui a profondément marqué son existence.