Genre littéraire – Contemporain
Le narrateur a une petite trentaine d’années lorsqu’il revient passer l’été dans la maison familiale en bord de mer. Cette maison, c’est le lieu des retrouvailles estivales de toute une tribu, où chacun à tour de rôle occupe les chambres, durant quelques jours ou quelques semaines. Oncles, tantes, cousins, cousines, enfants, les générations se succèdent autour de la grand-mère, ce pilier à la mémoire chancelante.
Depuis vingt ans, Violette Toussaint est la gardienne du cimetière de Brancion-en-Chalon. Son cimetière, c'est son petit paradis. Elle l'entretient, le veille, y cultive des fleurs et des légumes. Elle en connaît chaque allée, chaque tombe, chaque date, chaque épitaphe. Elle est la mémoire de ce lieu.
Nicolette est une jeune française, étudiante en sociologie, qui compte profiter à son aise des vacances d'été. Mais sa mère, qui ne l'entend pas de cette oreille, lui propose de partir comme jeune fille au pair en Italie. Son rôle consisterait à s'occuper des deux garçons d'un couple franco-italien particulièrement aisé. Absolument ravie de se rendre dans ce pays dont elle maîtrise plutôt bien la langue, la jeune fille voit là l'occasion de gagner un peu d'argent tout en profitant des magnifiques paysages. Vingt ans plus tard, Nicolette revient sur ce séjour estival de 1996 qui a profondément marqué son existence.
Dans ce roman, Jean Hegland retrace l'histoire de deux femmes, Anna et Cerise. Toutes deux ne se connaissent pas, mais vont être confrontées à une même situation à un moment donné de leur existence, une grossesse imprévue. Leurs vies sont diamétralement différentes, et leur décision face à cet évènement va l'être tout autant. Deux femmes, deux destins, que nous allons suivre depuis l'annonce de leur grossesse jusque des années plus tard.
Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille
Léa Martin, seize ans, est une grande perche d'"un mètre soixante-dix-neuf" qui excelle au basket. Elle est, de loin, la meilleure de son équipe mixte. Une passion qui lui vient de son père, ancien joueur, qui est aussi son entraîneur. D'ailleurs, elle partage bien plus avec celui-ci, qu'avec sa mère ou sa soeur cadette, Anaïs, avec qui elle n'a plus vraiment d'affinités. Depuis gamine, Léa s'est fixée comme objectif d'entrer à l'INSEP et qui sait, peut-être ensuite à la NBA.
Il existe au Japon, dans le vaste jardin de Bell Gardia, un endroit fantastique où les vivants peuvent parler à leurs proches décédés. A dire vrai, ce n'est pas vraiment un endroit mais une cabine téléphonique, poétiquement nommée le "Téléphone du Vent". Pour l'utiliser, rien de plus simple, il suffit de décrocher le combiné et de parler.
Un jour ce sera vide de Hugo Lindenberg
Le narrateur, un jeune garçon d'une dizaine d'années, passe les vacances d'été en Normandie, chez sa grand-mère. Sur la plage, quand il n'occupe pas son temps à jouer avec les méduses, il observe d'un oeil curieux mais discret, les familles autour de lui. Un jour, il va faire la rencontre de Baptiste, un garçon du même âge. Dès lors, va naître entre eux cette amitié qu'on ne connaît que pendant les vacances, aussi intense qu'éphémère.
Mise à feu est une oeuvre vivante et musicale, colorée de sensations. Clara Ysé tire merveilleusement profit du support audio, fusionnant le texte et la voix, exhalant l'émotion. Que ce roman est beau !
Alice prépare une thèse sur les thanatopracteurs, et à cette occasion est amenée à observer quelques temps différents professionnels. Le dernier en date, Sylvain Bragonard, est un homme aux méthodes de travail peu communes mais fascinantes. Si Alice est une personne gaie et particulièrement loquace, Sylvain quant à lui, est son exact opposé.
La mère de Simon d'Aurore Bègue
Suzanne est une enfant qui grandit sans père, tandis que sa mère ne lui manifeste aucune marque d'affection, ni même d'intérêt. « J'm'en fous de toi » sont des mots crève-coeur que la petite entend régulièrement. Alors l'enfant tente de se construire par elle-même, et apprend très tôt à lire et à compter. Deux aptitudes qu'elle va mettre à profit pour tenir un journal. La lecture est sa seule échappatoire à un quotidien morose, jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle famille, dans la maison voisine.
Quelque part en Alaska, l'hiver, la neige, et le blizzard. Un blizzard qui se lève alors que Bess et l'enfant sont là dehors. Une tempête de neige qui réduit le champ de vision, qui gèle les membres et qui embrume l'esprit. Puis l'enfant qui disparaît.
Nils, Benjamin et Pierre retournent dans leur ancienne maison d'été pour y répandre les cendres de leur mère. Un lieu chargé de souvenirs pour ces trois frères qui, un jour fatidique, ont quitté brutalement le monde de l'enfance. Mais il est parfois vital de se souvenir pour retrouver sa liberté, effacer le traumatisme.
En attendant Bojangles d'Olivier Bourdeaut
En attendant Bojangles, c'est l'histoire d'une famille pas tout-à-fait ordinaire. Un père, une mère, un jeune garçon, et un oiseau de Numidie prénommée "Mademoiselle Superfétatoire". Une famille qui semble enveloppée dans un cocon enchanté, faisant fi des convenances et de l'amertume de ce monde.
Florida d'Olivier Bourdeaut
Enfant, Florida était Elizabeth, une petite fille « très belle » et « pas trop bête ». Sa mère, dite « Reine mère » décide, l’anniversaire de ses sept ans, de l’envoyer régulièrement en pâture à des jurys en espérant, un jour, la voir monter sur le trône. C’est ainsi que cette fillette grandit trop vite, et troque rapidement son insouciance contre des shoots « de gloriole en intraveineuse ».
Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi
Il existe, à Tokyo, un petit café qui permettrait de voyager dans le passé. Malgré l’extraordinaire légende qui circule à son sujet, le Funiculi funicula n’est pas un lieu spécialement fréquenté. C'est-à-dire que, pour retourner dans le passé, il faut s’astreindre à un certain nombre de règles, la principale étant que le présent ne peut pas être changé.
Ainsi gèlent les bulles de savon de Marie Vareille
Dans ce roman choral, nous allons faire la connaissance de trois personnages féminins. Ainsi gèlent les bulles de savon est un roman émouvant qui aborde des sujets essentiels avec une sincérité libératrice.
Lincoln, Teddy et Mickey sont trois amis inséparables qui se sont connus à l’université à la fin des années 1960. Trois mousquetaires, rapidement rejoints par une quatrième, la belle Jacy, dont ils sont tous un peu amoureux. Pour fêter la fin de leurs études, les quatre amis se retrouvent sur l’île de Martha’s Vineyard, dans la maison de la mère de Lincoln. Au cours de ce séjour, Jacy disparaît, sans plus jamais donner de nouvelles.
L'entrée en matière nous plonge sans ambages dans l'ambiance à venir. Suite à un conflit avec sa supérieure hiérarchique, Remington est licencié et ne s'est pas tout-à-fait remis d'une telle injustice. Aussi, lorsqu'il annonce à sa femme Serenata qu'il a « l'intention de courir un marathon », celle-ci y voit un rapport de cause à effet.
Neuf parfaits étrangers de Liane Moriarty
Masha est une femme d'affaires particulièrement investie dans son travail, au point de laisser de côté sa santé. Alors qu'elle fait un arrêt cardiaque, elle va vivre une expérience qui va faire d'elle une survivante, bien déterminée à remettre en question son mode de vie. C'est ainsi que naît, quelques années plus tard, Tranquillum House, son luxueux centre dédié au bien-être et aux soins.
Un manoir en Cornouailles d'Eve Chase
Voici un roman qui m'a emballée, comme je ne l'avais pas été depuis longtemps pour ce genre littéraire. Depuis ma lecture de L'enfant du lac de Kate Morton, il y a deux ans, pour être exacte.
La quatrième de couverture indique "Une lecture obligatoire pour les fans de Kate Morton et Daphné du Maurier." Eh bien, je suis assez d'accord pour une fois !
Dans cette histoire, nous suivons deux narratrices, Amber, à la fin des années 60, et Lorna, trente ans plus tard. Leur lieu commun, le manoir aux Lapins noirs.