Prix Audiolib 2024 : c’est reparti pour l’aventure !

Prix Audiolib 2024 : c’est reparti pour l’aventure !

J’ai cherché mille façons d’introduire cet article, de vous présenter la bonne nouvelle de manière un peu différente, sans succès. Alors voilà, j’ai été sélectionnée pour faire partie du jury du Prix Audiolib, pour la troisième année consécutive. 😊

Confidences

Chaque fois que je postule, mon cœur et mon esprit s’emballent : “Vais-je réussir à parler de mes motivations ? À évoquer toutes les raisons, les souvenirs, qui font que j’aimerais faire partie de ce jury ?” À ce moment-là, seule devant le formulaire, je tente de laisser libre cours à ma voix. Vient ensuite l’attente, presque deux mois, à me dire : “C’est trop nul ce que j’ai marqué, j’ai honte”, “Il y a tellement de postulants, pourquoi ils me reprendraient ?”.

Je me souviens encore de la première fois où j’ai postulé, pour intégrer le jury du Prix Audiolib 2022. À cette période, il faut savoir que mon blog était tout récent (juin 2021) et que j’avais à peine 250 abonnés sur mon profil Instagram. Je pensais qu’être jurée était réservé aux “grands”, aux “influenceurs” Internet. Pour ma part, “j’influence” davantage les copines et les voisines, celles de la vraie vie, influence difficilement quantifiable pour un éditeur. Alors quand j’ai reçu une réponse positive, je suis restée un peu bête devant mon écran, ne comprenant pas vraiment que j’avais été choisie. J’ai dû relire plusieurs fois le mail d’Hermine, notre interlocutrice concernant le Prix, avant de réaliser que c’était bien moi qu’on conviait à cette aventure !

Si je vous raconte tout ça, c’est aussi pour tous ceux qui seraient tentés de postuler mais qui n’osent pas, pour tous ceux qui, comme moi, ont un peu le syndrome de l’imposteur, pour tous ceux qui pensent que c’est réservé aux autres. J’ignore comment ça se passe chez les autres éditeurs, mais chez Audiolib, ils sont vraiment très chouettes !

Le Prix Audiolib, qu’est-ce que c’est ?

Chaque année, Audiolib présente aux vingt membres de son jury une sélection de dix livres audio (de chez eux), qui seront en concurrence pour le Prix. Ces titres ont été préalablement choisis par leur équipe, après délibérations, selon certains critères. Les jurées devront écouter et chroniquer l’ensemble de ces titres, avant de finalement établir un classement allant de 1 à 10, soit du plus apprécié au moins apprécié. Selon ces résultats, cinq titres seront retenus puis soumis au vote du public. Le grand gagnant sera celui qui aura convaincu le plus de voix. L’an dernier, il s’agissait de Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawaguchi.

Le jury

Retrouvez sur le site d’Audiolib la présentation des membres du jury.

  • LES LECTURES D’AZILIS
  • LA PARENTHESE D’AXELLE
  • CALLIE TOURNE LES PAGES
  • PLACE RONDE
  • DANS LA BIBLIOTHEQUE D’ANNE
  • LES LECTURES DE MYLENE
  • LES LECTURES DE CLAUDIA
  • DES PLUMES ET DES LIVRES
  • DOMI C LIRE
  • ENNA LIT, ENNA VIT !
  • GOOD BOOKS, GOOD FRIENDS
  • PAPOTAGES LIVRESQUES
  • ALEXANDRA BOUQUINE EN PRADA
  • MUSE MANIA’S BOOKS
  • PARLONS BOUQUIN
  • MANON LIT AUSSI
  • LE MURMURE DES ÂMES LIVRES
  • LAURA’S READINGS
  • MADEMOISELLE MAEVE
  • DES RÊVES DANS LA MARGE

Sur le blog

Une catégorie dédiée au Prix Audiolib 2024 est disponible sur le blog, dans laquelle vous pourrez retrouver facilement toutes mes chroniques. À la fin de chacune, je vous partagerai également quelques liens vers celles de mes collègues, d’autant plus si leur avis est différent du mien.

Les 10 titres en lice

Je suis absolument ravie de vous présenter les dix titres en lice, d’autant que la plupart sont déjà dans ma liste d’envies. Par ailleurs, je trouve la sélection vraiment super (oui, je dis ça chaque année, mais là encore plus) ! Pour une fois, je n’en ai lu aucun, ce sera de vraies découvertes et je pense déjà savoir par lequel je vais commencer. 😉

Les yeux de Mona de Thomas Schlesser, lu par François Cognard, 16h40min – ✔️Lu et chroniqué.

Mona, 10 ans, apprend qu’elle va devenir aveugle. Son grand-père, personnage fantasque et cultivé avec qui elle entretient une relation lumineuse, entreprend alors de lui faire découvrir chaque semaine un grand chef d’oeuvre de l’histoire de l’art, afin de mettre toute la beauté du monde dans ses yeux pendant les 52 semaines qui lui restent à voir.
Ils parcourront ainsi l’histoire de l’art en 52 tableaux majeurs, de Botticelli à Soulages, en arpentant les trois plus illustres musées de Paris : Le Louvre, Orsay et Pompidou.
Chaque découverte s’accompagnera d’une leçon philosophique inspirée par l’oeuvre — la générosité, la transgression, le spirituel, la mélancolie, la révolte… —, qui aidera Mona à se préparer à l’inéluctable…

La dernière allumette de Marie Vareille, lu par Caroline Tillette et Renaud Bertin, 7h45min ✔️- Lu et chroniqué.

Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde. De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique.
Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule sait qui est vraiment son frère…
Un roman captivant, brillamment construit, à la fin aussi imprévisible que bouleversante et dont les personnages inoubliables offrent une voix aux enfants qui grandissent confrontés à la violence des adultes.

Arpenter la nuit de Leila Mottley, lu par Amélia Ewu, 12h07min ✔️ – Lu et chroniqué.

En Californie, une adolescente noire est décidée à survivre, coûte que coûte, dans un monde qui se refuse à la protéger.
Un premier roman coup de poing.

Kiara, dix-sept ans, et son frère aîné Marcus vivotent dans un immeuble d’East Oakland. Livrés à eux-mêmes, ils ont vu leur famille fracturée par la mort et la prison. Si Marcus rêve de faire carrière dans le rap, sa sœur se démène pour trouver du travail et payer le loyer. Mais les dettes s’accumulent et l’expulsion approche.
Un soir, ce qui commence comme un malentendu avec un inconnu devient aux yeux de Kiara le seul moyen de s’en sortir. Elle décide de vendre son corps, d’arpenter la nuit. Rien ne l’a préparée à la violence de cet univers, et surtout pas la banale arrestation qui va la précipiter dans un enfer qu’elle n’aurait jamais imaginé.

Un roman à la beauté brute, porté par la langue à fleur de peau de Leila Mottley.

Traverser la nuit d’Hervé Le Corre, lu par Ariane Brousse, 9h18min ✔️- Lu et chroniqué.

Louise élève seule son fils Sam, ce « petit magicien » capable d’enchanter une vie qu’elle a reconstruite à grand-peine après un deuil terrible et des années de dérive. Harcelée et brutalisée par son ancien compagnon, elle va croiser la route du commandant de police Jourdan, un homme sombre, désemparé et révolté par l’état du monde. Jourdan enquête avec son groupe sur des meurtres de femmes particulièrement sauvages. Qui est ce tueur imprévisible qui sévit dans les rues de Bordeaux, mû par une rage destructrice ?
Trois destins irrémédiablement liés. Ainsi chacun traverse sa nuit…

Les gens de Bilbao naissent où ils veulent de Maria Larrea, lu par l’autrice, 4h16min ✔️ – Lu, à chroniquer.

Tout commence en Espagne. En juin 1943, une prostituée obèse de Bilbao donne vie à un garçon qu’elle confie aux jésuites. Plus tard, en Galice, une femme accouche d’une fille qu’elle abandonne aux soeurs d’un couvent. Les deux orphelins connaissent la misère et Franco mais se rencontrent, se marient, partent à Paris. La Galicienne devient femme de ménage, le Basque gardien du théâtre de la Michodière. Ils auront un enfant, Maria. C’est notre narratrice.
À vingt-sept ans, celle-ci croyait s’être arrachée à ses origines : la loge de ses parents, la violence de Julian et les silences de Victoria. Mais un tirage de tarot va renverser son existence et l’obliger à replonger dans le passé des siens. Pour comprendre de qui elle est la fille, elle devra enquêter et revenir là où tout a débuté, à Bilbao, où naissent les secrets.

Étourdissant de style, d’énergie et de vie, ce premier roman mené tambour battant nous embarque instantanément. Avec maestria, Maria Larrea y recompose pièce à pièce le visage de sa famille et le puzzle de sa mémoire. On court et rit et pleure ensemble. Une écrivaine est née.

Le Soldat désaccordé de Gilles Marchand, lu par Laurent Natrella, 5h07min ✔️ – Lu, à chroniquer

Paris, années 20, un ancien combattant est chargé de retrouver un soldat disparu en 1917. Arpentant les champs de bataille, interrogeant témoins et soldats, il va découvrir, au milieu de mille histoires plus incroyables les unes que les autres, la folle histoire d’amour que le jeune homme a vécue au milieu de l’Enfer. Alors que l’enquête progresse, la France se rapproche d’une nouvelle guerre et notre héros se jette à corps perdu dans cette mission désespérée, devenue sa seule source d’espoir dans un monde qui s’effondre.

Roman de guerres, roman d’amour, Le Soldat désaccordé captive et émeut. De l’horreur de la guerre et de ses séquelles, Gilles Marchand parvient à faire surgir de la poésie, de la tendresse, de l’humanité surtout. Laurent Natrella épouse la langue imagée de l’auteur, son rythme, sa gouaille.

Les enfants endormis d’Anthony Passeron, lu par Loïc Corbery, 4h35min ✔️ – Lu, à chroniquer.

Quarante ans après la mort de son oncle Désiré, Anthony Passeron décide d’interroger le passé familial. Évoquant l’ascension sociale de ses grands-parents devenus bouchers pendant les Trente Glorieuses, puis le fossé qui grandit entre eux et la génération de leurs enfants, il croise deux récits : celui de l’apparition du sida dans une famille de l’arrière-pays niçois – la sienne – et celui de la lutte contre la maladie dans les hôpitaux français et américains.

Dans ce roman de filiation, mêlant enquête sociologique et histoire intime, il évoque la solitude des familles à une époque où la méconnaissance du virus était totale, le déni écrasant, et la condition du malade celle d’un paria.

Perspective(s) de Laurent Binet, lu par Françoise Cadol, Nicolas Djermag, Emmanuel Lemire et Marion Trintignant, 7h26min

Florence, 1557. Le peintre Pontormo est retrouvé assassiné au pied des fresques auxquelles il travaillait depuis onze ans. Un tableau a été maquillé. Un crime de lèse-majesté a été commis. Vasari, l’homme à tout faire du duc de Florence, est chargé de l’enquête. Pour l’assister à distance, il se tourne vers le vieux Michel-Ange exilé à Rome.
La situation exige discrétion, loyauté, sensibilité artistique et sens politique. L’Europe est une poudrière. Cosimo de Médicis doit faire face aux convoitises de cousine Catherine, reine de France, alliée à son vieil ennemi, le républicain Piero Strozzi. Les couvents de la ville pullulent de nostalgiques de Savonarole tandis qu’à Rome, le pape condamne les nudités de la chapelle Sixtine.

Perspective(s) est un polar historique épistolaire. Du broyeur de couleurs à la reine de France en passant par les meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, chacun des correspondants joue sa carte. Tout le monde est suspect. Suivi d’un entretien inédit avec l’auteur.

La Louisiane de Julia Malye, lu par Valérie Muzzi, 12h45min

Trois femmes
Une terre impitoyable
Une histoire oubliée depuis des siècles

Paris, 1720. La Supérieure de la Salpêtrière, est mandatée pour sélectionner une centaine de femmes « volontaires » qui seront envoyées en Louisiane afin d’y épouser les colons français.
Parmi elles, trois amies improbables : Charlotte, une orpheline de douze ans à la langue bien pendue ; Pétronille, une jeune aristocrate désargentée et Geneviève, une faiseuse d’anges. Comme leurs compagnes à bord de La Baleine, elles ignorent tout de ce qui les attend au-delà des mers.
Ces étrangères réunies par le destin devront braver l’adversité et traverser une vie faite de chagrins d’amour, de naissances et de deuils, de cruauté et de plaisirs inattendus. Et d’une amitié forgée dans le feu.

Fondée sur une histoire vraie, tombée dans l’oubli, cette superbe saga emporte le lecteur des cellules de la Salpêtrière aux confins de la Louisiane aux côtés de femmes que rien ne prédestinait à quitter leur milieu.

Peindre la pluie en couleurs d’Aurélie Tramier, lu par Sophie Frison et Quentin Minon, 8h49min

Morgane est une directrice de crèche solitaire et revêche qui ne supporte plus les enfants. À 35 ans, elle vit dans le rêve de racheter une pension pour chiens. Tout vole en éclats lorsque sa sœur meurt dans un accident de voiture, lui laissant ses deux enfants en héritage. L’arrivée d’Eliott, 10 ans, et de Léa, 6 ans, bouscule son quotidien maniaque et fait ressurgir un passé douloureusement enfoui.
Les voix de Morgane et d’Eliott alternent dans ce roman pour nous tracer la reconstruction d’une femme blessée qui découvre la force de l’amour maternel.

Liens

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Cet article a 20 commentaires

  1. Voilà une belle nouvelle mais surtout une belle présentation de toi 😊. Si tu veux bien nous considérer comme telles, nous aussi, on est des « copines » à qui tu recommandes de bonnes lectures 😉. De la franchise et de la sincérité, c’est tout ce quon demande 😊. Bonne écoute et courage pour choisir 😄

    1. Caroline

      Merci beaucoup Nath, ça me touche ! 😊

  2. Sandrine

    Ce doit être une belle aventure. Je pense qu’il faut être assez rigoureuse dans ses (audio)lectures pour être jurée, je crois que je n’y parviendrai jamais 🙂 J’audiolis de plus en plus, c’est vraiment ce qu’il me faut car je fais souvent plusieurs choses à la fois (en l’occurrence désormais, jardiner en lisant). Malheureusement, je ne vis pas près d’une grande ville avec une grande bibliothèque et le choix en audiolecture est restreint. Mais j’ai le Hervé Le Corre, auteur que je n’ai encore jamais lu. Je guette tes avis !

    1. Caroline

      Merci Sandrine pour ton commentaire ! J’aime jardiner en lisant aussi ! 😁 Tu sais, je vis dans un tout petit village des Landes et ma médiathèque n’a pas beaucoup de livres audio, une douzaine et je les ai déjà lus. Par contre, j’ai accès à la bibliothèque numérique de mon département, qui depuis peu propose des livres audio. Je crois que chaque département possède la sienne en France, mais je n’en suis pas certaine. Pour en bénéficier, il faut être déjà adhérente à la médiathèque de ta ville. Pour te donner une idée, voici le lien vers la partie « livre audio » de la MDL.

  3. Toutes les félicitations ! Je te souhaite de très belles découvertes.

  4. Félicitations pour cette nouvelle année en tant que jury ! 😃 Tu n’as aucune honte à avoir quand tu remplis ton formulaire, ta sincérité semble bien plaire à l’équipe d’Audiolib. 😉 Je te souhaite de bien t’amuser cette année encore !

    1. Caroline

      Merci Ludivine ! 😊Oui, cette année encore, je pressens que mes écoutes seront fantastiques !

  5. Hedwige

    Je suis ravie d’apprendre que tu es reconduite chaque année comme membre du jury et c’est bien justice quand on voit la qualité de tes articles.
    Qualité qui fonde ta légitimité bien plus que le nombre de tes abonnés ou que le statut d’influenceuse, un terme qui me donne envie de m’encourir.

    1. Caroline

      Merci beaucoup Hedwige, c’est gentil, ça m’encourage ! 😊

  6. Céline C.

    Félicitations Caroline ! 🎉
    Le choix ne doit pas être simple à faire parmi toutes ces différentes propositions. Je te souhaite de belles « lectures » ☺️

    1. Caroline

      Merci beaucoup ! 😊Oui, je pressens que le choix ne sera pas simple cette année. Je ne suis pas une lectrice qui a souvent des coups de cœur, bien que j’apprécie toutes mes lectures (je suis bon public), mais cette fois, vu la sélection, il est possible que j’en ai plus d’un. L’an dernier, cela a été compliqué d’établir un classement, car les cinq titres que j’ai choisis me plaisaient vraiment tous de la même façon. Bref, j’ai hâte d’écouter tous ces livres ! 😁

      1. Céline C.

        Je suis comme toi, je n’ai pas souvent de coups de cœur, et 2023 à cet égard a été pauvre. Je pense qu’avec l’âge je deviens difficile 🤣. Tant mieux si cette sélection est pourvoyeuse de très belles écoutes, je te le souhaite ; et j’ai hâte de découvrir tes avis et ton classement ☺️

  7. Confidences : je préfère ceux qui doutent et qui « influencent » les copines de la vraie vie. Ce portrait est fidèle à qui tu es : une vraie et belle personne ♥️

    1. Caroline

      Merci beaucoup Aude, c’est très gentil ! 😊

  8. Félicitations ! Voilà de belles découvertes en perpective. Plusieurs titres ont retenu mon attention, et je serais très curieuse de connaître ton avis. Je n’ai lu que « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent », qui m’avait beaucoup plu, et je serais curieuse de savoir ce que ça donne en audio. Je te souhaite plein de belles découvertes. 🤩

    1. Caroline

      Merci beaucoup ! 😊 Les gens de Bilbao naissent où ils veulent était justement dans ma wishlist et j’aurais dû le caser dans mes lectures de janvier, tout comme Perspective(s) d’ailleurs. Mais je crois que c’est La Louisiane qui me tente le plus. Il faut dire que c’est un mot magique chez moi, Louisiane, Bayou, Nouvelle-Orléans, ce sont tous des mots qui me font me jeter sur une lecture. 😁

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