Tous les livres audio que j’ai écoutés et chroniqués.
Notre part de nuit n’est pas un roman simple à chroniquer. En revanche, il est un des rares que j’aurais tendance à qualifier d’incomparable. Il a cette densité, cette puissance, cette rareté qui suscitent les avis les plus extrêmes et les plus vives discussions.
Quelque part en Alaska, l'hiver, la neige, et le blizzard. Un blizzard qui se lève alors que Bess et l'enfant sont là dehors. Une tempête de neige qui réduit le champ de vision, qui gèle les membres et qui embrume l'esprit. Puis l'enfant qui disparaît.
Nous sommes dans l’Italie des années 2000. Gaia, la narratrice, vit dans une famille modeste, tenue d’une main de fer par la mère, Antonia. Une mère volontaire, au tempérament fort et fier, qui tente, non sans peine, de subvenir aux besoins de tout son petit monde.
“Entre fauves” est un roman à quatre voix, quatre personnages avec lesquels on va entrer en résonnance, changer successivement de peau, pour vivre encore plus intensément cette histoire. Un thriller qui nous emmène dans les Pyrénées et la Namibie, entre montagne enneigée et désert aride, mais entre fauves surtout.
Dans ce dernier volet de la trilogie des enfants du désastre, nous avons le plaisir de (re)découvrir Louise, l’une des figures secondaires d’”Au revoir là-haut”, qui à l’époque devait avoir une dizaine d’années. Devenue institutrice, la jeune femme travaille également comme serveuse dans le café-restaurant de monsieur Jules.
Le récit commence par une scène d’ouverture d’une grande force, qui va donner, en quelque sorte, le ton du roman. Le jour des obsèques de Marcel Péricourt, Paul Péricourt, petit-fils de Marcel et fils de Madeleine, se retrouve au coeur d’une tragédie.
Dans cette nouvelle histoire, Marcus vient soutenir son ami Perry Gahalowood, suite à la découverte d’une lettre anonyme remettant en cause l’enquête sur l’affaire Alaska Sanders, affaire pourtant résolue depuis onze ans. Un cold-case qui va effectivement révéler des zones d’ombre, conduisant dès lors les deux amis à rouvrir le dossier.
Anne Shirley, une jeune et pétillante orpheline de onze ans, se retrouve à vivre chez Matthew et Marilla Cuthbert, à Green Gables. Les deux frères et sœurs attendaient la venue d’un garçon, capable de leur apporter son aide à la ferme. Au lieu de quoi, une tornade rousse, au cœur débordant d’amour, est venue bouleverser leur existence.
« Billy Summers », c’est l’histoire d’un type qui tue des types méchants, et seulement des types méchants. Du moins, c’est certainement ainsi qu’il se présenterait si on lui posait la question. Car oui, Billy Summers est un tueur à gages, « un éboueur armé d’un flingue » et un as dans sa profession.
Un soir qu'elle nage dans la Tamise, Judith Potts entend un cri suivi d'une détonation chez son voisin et ami Stéphane Dunwoody. Alors que la police conclut à un suicide, la vieille dame, elle, a l'intime conviction qu'il s'agit d'un crime.
Suite à son licenciement, Brendan, un ancien ingénieur d'une cinquantaine d'années, est devenu chauffeur Uber à Los Angeles. Esclave d'une entreprise où l'humain ne compte pas, il doit cumuler les heures de travail pour espérer gagner un salaire à peu près décent. Un jour qu'il dépose une femme sur son lieu de destination, il va être le témoin d'un attentat.
Dans ce roman, Jean Hegland retrace l'histoire de deux femmes, Anna et Cerise. Toutes deux ne se connaissent pas, mais vont être confrontées à une même situation à un moment donné de leur existence, une grossesse imprévue. Leurs vies sont diamétralement différentes, et leur décision face à cet évènement va l'être tout autant. Deux femmes, deux destins, que nous allons suivre depuis l'annonce de leur grossesse jusque des années plus tard.
Ta-Nehisi Coates nous emmène aux États-Unis, à l'aube de la Guerre de Sécession. Dans l'État sudiste de Virginie, les propriétaires de plantations ne sont plus que des fortunes agonisantes à la recherche d'une gloire passée. Hiram Walker a neuf ans lorsque son père, Howell Walker, propriétaire du domaine de Lockless, décide de vendre sa mère à d'autres propriétaires terriens.
Ce roman évoque l'histoire des trois gardiens du phare de Maiden Rock, ayant mystérieusement disparu lors de l'hiver 1972. Vingt ans après avoir défrayé la chronique, cet évènement surprenant n'a toujours pas été élucidé, aussi le célèbre écrivain Dan Sharp décide d'aller interroger les veuves de ces malheureux.
La cellule de la prison du comté d'Absaroka accueille une nouvelle pensionnaire, Mary Barsad, accusée d'avoir tué son mari. Le problème, c'est qu'elle semble totalement désorientée. Il n'en faut pas plus à notre shérif local pour douter de la culpabilité de ladite pensionnaire, et décider de mener une "enquête sous couverture" à Absalom. Accompagné du Chien, il va se faire passer pour un agent d'assurances venu du Montana, pour l'affaire de l'incendie chez les Barsad.
Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille
Léa Martin, seize ans, est une grande perche d'"un mètre soixante-dix-neuf" qui excelle au basket. Elle est, de loin, la meilleure de son équipe mixte. Une passion qui lui vient de son père, ancien joueur, qui est aussi son entraîneur. D'ailleurs, elle partage bien plus avec celui-ci, qu'avec sa mère ou sa soeur cadette, Anaïs, avec qui elle n'a plus vraiment d'affinités. Depuis gamine, Léa s'est fixée comme objectif d'entrer à l'INSEP et qui sait, peut-être ensuite à la NBA.
"Enfant de salaud". Des mots prononcés un jour par le grand-père, et tatoués à l'encre indélébile dans la mémoire de l'enfant. Des mots que l'on n'explique pas. Quelles sont les raisons qui font d'un homme un salaud, et de son fils, un enfant de salaud ? Qui était ce père en réalité et quel(s) rôle(s) a t'il joué(s) pendant la guerre ?
Il existe au Japon, dans le vaste jardin de Bell Gardia, un endroit fantastique où les vivants peuvent parler à leurs proches décédés. A dire vrai, ce n'est pas vraiment un endroit mais une cabine téléphonique, poétiquement nommée le "Téléphone du Vent". Pour l'utiliser, rien de plus simple, il suffit de décrocher le combiné et de parler.
Un jour ce sera vide de Hugo Lindenberg
Le narrateur, un jeune garçon d'une dizaine d'années, passe les vacances d'été en Normandie, chez sa grand-mère. Sur la plage, quand il n'occupe pas son temps à jouer avec les méduses, il observe d'un oeil curieux mais discret, les familles autour de lui. Un jour, il va faire la rencontre de Baptiste, un garçon du même âge. Dès lors, va naître entre eux cette amitié qu'on ne connaît que pendant les vacances, aussi intense qu'éphémère.
Une lecture intense, immersive, qui m'a bluffée par ses révélations et ses retournements de situation. Un roman admirablement documenté, dans lequel Fabiano Massimi marie avec succès faits historiques et fictifs, mettant en lumière, le temps d'un récit, le mystère Angela Raubal.