Mes lectures de juillet 2023
Je ne rédige pas toujours de chroniques pour chaque livre lu, mais grâce à cette page, j’ai dans l’idée, malgré tout, de partager brièvement avec vous mes avis de lecture « à chaud ». Quelques lignes, parfois quelques mots, mais qui peuvent s’avérer suffisants pour vous donner ou non l’envie de découvrir un ouvrage. Ce ne sont pas des bilans lecture, et ils ne sont pas non plus destinés à remplacer mes chroniques, que par ailleurs j’adore écrire.
Sommaire :
- Paternoster de Julia Richard, 254p
- Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker, 7h37min
- Étés anglais (La saga des Cazalet, tome 1) d’Elizabeth Jane Howard, 576p
- Le gardien des sables de Madeleine Mansiet-Berthaud, 400p
- La porte des maudits de Madeleine Mansiet-Berthaud, 360p
- La baronne blanche de Madeleine Mansiet-Berthaud, 320p
- Sur la route de Key West de Mark Miller, 7h17min
- Il suffira d’un cygne (Les dames de Marlow, tome 2) de Robert Thorogood, 9h11min
- Plateau de Franck Bouysse, 300p
- Crime et déluge (Agatha Raisin enquête, tome 12) de M. C. Beaton, 324p
- Le vent d’ouest chassera les nuages d’Adèle Royon, 264p
- Train d’enfer pour ange rouge (Sharko & Henebelle, tome 1) de Franck Thilliez, 448p
- Psylence de Jean-Marc Dhainaut, 250p
Paternoster de Julia Richard
Le moins que l’on puisse dire, c’est que j’ai ressenti un réel malaise lors de ma lecture, et que certaines scènes m’ont donné des sueurs froides. La double temporalité mise en place par l’autrice permet de prendre conscience de l’engrenage dans lequel se trouve cette jeune femme. J’ai vu le piège se refermer sur elle jour après jour. Le pire dans tout cela, c’est que sa propre mère cautionne les attitudes infectes de ce type, comme si son niveau de vie et son nom de famille le rendaient hautement fréquentable. Cependant, c’est une lecture en demi-teinte, car mon intérêt s’est étiolé au fil des pages et de l’intrigue. En réalité, j’ai oscillé entre bonne surprise et lassitude, tout au long du récit. J’y ai trouvé des éléments qui m’ont séduite, sinon je l’aurais abandonné sans le moindre scrupule, seulement, il faut croire que j’en attendais autre chose. Lire la chronique.
Le mangeur d’âmes d’Alexis Laipsker
Avec ce roman, on plonge dans une noirceur sans fond, de celle qu’on aimerait ne jamais connaître. L’atmosphère est sinistre, jusque dans le décor, avec ce village de montagne isolé et presque sans âmes, cette neige épaisse, cette vieille femme à moitié folle et ces morts absolument horribles. Je me suis laissée emporter sans répit dans cette histoire, souvent effarée par ce que j’imaginais découvrir. Les enquêteurs révèlent peu à peu les différentes couches de ce mystère, jusqu’à en atteindre le cœur, effroyable.
Avec Le mangeur d’âmes, Alexis Laipsker nous offre une intrigue convaincante, où se mêlent habilement réalité sordide et superstition. Une très bonne lecture, dont on ne sort pas tout à fait indemne. Lire la chronique.
Étés anglais (La saga des Cazalet, tome 1) d’Elizabeth Jane Howard
Les cagots d’Aquitaine, Intégrale de Madeleine Mansiet-Berthaud
Tome 1, Le gardien des sables ; Tome 2, La porte des maudits ; Tome 3, La baronne blanche
Sur la route de Key West de Mark Miller
Il suffira d’un cygne (Les dames de Marlow, tome 2) de Robert Thorogood
Plateau de Franck Bouysse
Crime et déluge (Agatha Raisin enquête, tome 12) de M. C. Beaton
Le vent d’ouest chassera les nuages d’Adèle Royon
Train d’enfer pour ange rouge (Sharko & Henebelle, tome 1) de Franck Thilliez
Psylence de Jean-Marc Dhainaut
1 J'ai lu/aimé cet article
Je suis bien tentée par Paternoster, j’ai beaucoup aimé Carne de l’auteure que j’ai lu cet été, même si c’est un tout autre registre. Je serai curieuse de voir ta chronique en tout cas si tu en proposes une. 🙂
Je compte en écrire une, d’ici peu de temps. Mais tu vois, j’ai pas accroché plus que ça et au vu du sujet qui m’intéressait beaucoup, j’ai tout de même été un peu déçue.
Oh mince, c’est l’ambiance, le style de l’auteure ? De ce que j’ai lu sur d’autres avis, il y a une ambiance très lente, très poisseuse, et je me dis que c’est toujours à double tranchant ce genre d’effet.
J’ai eu l’impression de tourner en rond dans cette histoire, et je n’ai pas été particulièrement surprise par le dénouement. Et puis, je n’ai pas trouvé le sujet spécialement bien traité. Je n’ai pas cru une seconde aux personnages, encore moins aux situations. Bref, je n’ai pas été emportée et je dirais même que j’étais contente de l’avoir fini. Cela dit, il a séduit énormément de personnes, je suis une exception. 😊
Mais c’est bien aussi d’avoir un retour moins positif parfois, car ce qui plait à beaucoup peut déplaire à d’autres. Ca permet aussi de faire retomber un peu l’engouement parfois autour d’un roman, c’est vrai qu’il est a l’air très apprécié celui-ci. Pourtant quand je lis que tu avais le sentiment de tourner en rond, ca me rappelle que dans Carne, on revient souvent sur des chapitres déjà vu, mais c’est utilisé avec de l’humour et du rythme et j’ai bien accroché. Mais cette effet sur un sujet plus sombre, à l’ambiance moins humoristique, ça peut effectivement paraitre lent à suivre. Alors je te remercie pour ces précisions. 🙂
Avec plaisir Ludivine. J’écrirai une vraie chronique prochainement. 😊
Chouette !
Bravo pour ce joli bilan ! je suis très tentée par « Le mangeur d’âmes » d’Alexis Laipsker.
Je te souhaite un très bon mois de septembre avec de belles lectures.
Merci Céline ! « Le mangeur d’âmes » est vraiment pas mal !
Et bien bravo pour toutes ces lectures ! En te souhaitant un tout aussi prolifique mois de septembre 🙂
Wow on a carrément les dates de lectures. Je ne suis pas assez organisée pour ça. Haha hâte de voir les micro avis.
🤣Oui, c’est surtout pratique pour moi, car il y a toujours un groooos décalage entre le moment où je lis le bouquin et le moment où j’en parle sur le blog. Par exemple là, je suis encore en train d’écrire mes chroniques de juin ! 😁