Prix Audiolib 2025 : Les 10 titres en lice de cette 13ème édition

Prix Audiolib 2025 : je fais partie du jury !

Les habitués de mon blog le savent, je suis une grande amatrice de livres audio. Certes, je suis souvent limitée chaque mois par mon unique crédit audio Audible et par mes 12 heures sur Spotify (vivement que ma bibliothèque départementale numérique reprenne du service !), mais j’adore choisir ma prochaine écoute, après avoir minutieusement épluché le catalogue des nouveautés à paraître. Je ne m’étends pas davantage, car j’ai déjà écrit il y a quelques années, un article consacré au sujet.

Tombée dans la marmite il y a 11 ans

Cet enthousiasme pour la littérature audio, je le dois à ma toute première écoute, il y a déjà 11 ans, L’ombre du vent de Carlos Ruiz Zafón, lu par Frédéric Meaux et paru chez Audiolib. Une découverte qui a changé ma vie et qui m’a permis d’échapper, au moins en pensée, à un travail d’usine souvent répétitif et moralement difficile. Pour cette raison, j’ai un attachement particulier pour cet éditeur audio, grâce auquel j’ai écouté tant de merveilleuses histoires, au fil des années.

Découverte du Prix Audiolib en 2021

Un jour de novembre 2021, j’ai appris qu’il existait un Prix Audiolib et qu’ils recherchaient des jurés pour écouter leurs dix titres en lice. J’ai postulé, et vécu ma toute première aventure en tant que jurée ! Écoutes aussi fantastiques qu’éclectiques, coulisses d’enregistrement, rencontre avec d’autres jurées et narrateurs; chaque année, je vis cette aventure à fond, au gré des jolies surprises que nous concocte l’équipe !

Le Prix Audiolib, qu’est-ce que c’est ?

Chaque année, Audiolib présente aux vingt membres de son jury une sélection de dix livres audio (de chez eux), qui sont en concurrence pour le Prix. Ces titres ont été préalablement choisis par leur équipe, après délibérations, selon certains critères. Les membres du jury devront écouter et chroniquer l’ensemble de ces titres, avant de finalement établir un classement allant de 1 à 10, soit du plus apprécié au moins apprécié. Selon ces résultats, cinq titres seront retenus puis soumis au vote du public. Le grand gagnant sera celui qui aura obtenu le plus de voix. L’an dernier, il s’agissait de La dernière allumette, de Marie Vareille, lu par Caroline Tillette et Renaud Bertin.

Le Prix en lumière sur le blog

Une catégorie dédiée au Prix Audiolib 2025 est disponible sur le blog, dans laquelle vous pourrez retrouver facilement toutes mes chroniques. À la fin de chacune, je partagerai également quelques liens vers celles de mes collègues, d’autant plus si leur avis est différent du mien.

Les 10 titres en lice

Et maintenant le moment que vous attendez le plus, la sélection 2025 ! En route pour 10 nouvelles écoutes aussi attrayantes que diversifiées ! La plupart de ces titres sont présents dans mes sélections mensuelles et dans ma liste d’envies, alors je suis ravie de les retrouver pour le Prix. En revanche, je ne connaissais pas Cézembre, qui m’intrigue beaucoup.

En ce qui concerne les narrateur.ices, je suis trop contente de retrouver les noms de Thierry Blanc (Billy Summers), Rachel Arditi (Les dames de Marlow), Constance Dollé (La cloche de détresse), Benjamin Jungers (Le bureau des affaires occultes), Ariane Brousse (Katie), et j’ai hâte de découvrir celles et ceux que je ne connais pas encore !

Cézembre de Hélène Gestern, lu par Blanche Leleu et Renaud Bertin Cordoliani

De secret en secret, une enquête romanesque fascinante. Accompagnez Yann de Kérambrun, réfugié dans la maison familiale, alors qu’il explore des mystères enfouis, entre marées et une île mystérieuse. Parution le 16 avril.

Chronique d’une mort annoncée de Gabriel García Márquez, lu par Thierry Blanc, 3h18min

Ce jeune homme qui rentre à l’issue d’une nuit blanche passée avec les derniers fêtards d’un mariage ignore, en regagnant sa demeure, que le destin l’attend et qu’il mourra poignardé. Pourtant tout le monde le sait et Santiago Nasar, livré à ses bourreaux avec l’assentiment collectif, sera la victime de ce crime d’honneur.
Qu’il soit ou non coupable, il n’échappera pas à cette mort annoncée. Car la mariée n’était plus vierge. Honteusement répudiée, et sommée par ses frères de nommer le coupable, elle a désigné Santiago Nasar.

Fragrancia de Paul Richardot, lu par Anatole de Bodinat, 6h58min

Le suspense olfactif qui a conquis le monde entier
Et si vous pouviez revivre vos souvenirs les plus précieux à travers leurs parfums ? Cette immersion dans le passé, c’est ce que propose l’entreprise Fragrancia à une poignée d’élus grâce à la SVM, une substance psychotrope. Mais tandis que des filières illégales se multiplient, Fragrancia est contrainte de rendre son activité secrète.
Officiellement, Hélias, 24 ans, est aromathérapeute. En réalité, il se forme à devenir un olfate de Fragrancia, ces savants capables de traduire un souvenir en formule chimique. Qui aurait cru que l’hypersensibilité dont il souffre lui permettrait de développer un odorat hors du commun ? Mais quand il croise la route de Nora, bras droit de la fondatrice, prête à tout pour défendre les intérêts de Fragrancia comme les siens, Hélias se retrouve mêlé à une enquête policière et découvre bientôt que le crime aussi a une odeur…

From here to the great unknown : mémoires de Lisa Marie Presley et Riley Keough, lu par Florence Loiret Caille et Rachel Arditi, 6h09min

Les mémoires posthumes de Lisa Marie Presley, fille d’Elvis, mises en forme par sa fille Riley Keough, offrent un bouleversant dialogue entre générations. Ce pas de deux entre mots et émotions dépasse la simple biographie pour devenir un hommage intime et universel. Ce livre, tel une promesse tenue, incarne la force du lien mère-fille et la transmission d’une histoire familiale marquée par la célébrité et la résilience.

L’Inconnue du portrait de Camille de Peretti, lu par Mathieu Buscatto, 8h45min

« La toile vibrait de beauté. Elle en avait le souffle coupé et se noyait dans l’œil bleu ciel piqueté de vert. Est-ce qu’elle était réellement le sosie de cette inconnue ? »
Peint à Vienne en 1910, le tableau de Gustav Klimt Portrait d’une dame est acheté par un collectionneur anonyme en 1916, retouché par le maître un an plus tard, puis volé en 1997, avant de réapparaître en 2019 dans les jardins d’un musée d’art moderne en Italie.
Aucun expert en art, aucun conservateur de musée, aucun enquêteur de police ne sait qui était la jeune femme représentée sur le tableau, ni quels mystères entourent l’histoire mouvementée de son portrait.
Des rues de Vienne en 1900 au Texas des années 1980, du Manhattan de la Grande Dépression à l’Italie contemporaine, Camille de Peretti imagine la destinée de cette jeune femme, ainsi que celles de ses descendants. Une fresque magistrale où se mêlent secrets de familles, succès éclatants, amours contrariées, disparitions et drames retentissants.

Le sang des innocents de S.A. Cosby, lu par Jean-Paul Pitolin, 11h31min

No country for black men.
Le Sud n’a pas changé. Ce constat, Titus Crown y est confronté au quotidien. Ancien agent du FBI, il est le premier shérif noir à avoir été élu à Charon, la terre de son enfance. Si son élection a fait la fierté de son père, elle a surtout provoqué la colère des Blancs, qui ne supportent pas de le voir endosser l’uniforme, et la défiance des Noirs, qui le croient à la solde de l’oppresseur. Bravant les critiques, Titus tente de faire régner la loi dans un comté rural frappé par la crise des opioïdes et les tensions raciales. Jusqu’au jour où Latrell, un jeune Noir, tire sur M. Spearman, le prof préféré du lycée, avant de se faire abattre par la police. Fanatisme terroriste, crient les uns. Énième bavure policière, ripostent les autres. À mesure que les dissensions s’exacerbent, Titus se retrouve lancé dans une course contre la montre pour découvrir la vérité.

Tata de Valérie Perrin, lu par Jeanne Cherhal, Patrick Mancini et Anne Le Coutour, 18h25min

« Colette est remorte. Ce mot n’existe nulle part. Remourir, ça n’existe pas. »
Colette était une femme sans histoire. C’est du moins ce que l’on croyait jusqu’au jour où sa nièce apprend son décès par un appel de la police. Car Colette, sa tante unique, a déjà été enterrée il y a trois ans…
Avec ce roman virtuose où s’entrelacent destins et intrigues palpitantes, Valérie Perrin, extraordinaire conteuse de nos vies, signe son grand retour.

Tombée du ciel d’Alice Develey, lu par Ariane Brousse, 7h22min

Alice a quatorze ans quand elle est internée dans un hôpital. Elle découvre un autre langage, un autre monde fait de blouses blanches et d’insomnies.
Comment tombe-t-on malade à cet âge ? Qu’est-ce qui peut conduire un enfant à cesser de s’alimenter ? Entre ces murs où elle subit des traitements révoltants, Alice rencontre d’autres filles comme elle, tombées du ciel. Elle décide de raconter ces vies minuscules dans un cahier. Écrire devient un moyen de ne pas oublier, et surtout de résister.
Tombée du ciel est un roman d’amitié, d’adolescence et de révolte.

On m’appelle Demon Copperhead de Barbara Kingsolver, lu par Benjamin Jungers, 22h04min

« Déjà, je me suis mis au monde tout seul. Ils étaient trois ou quatre à assister à l’événement, et ils m’ont toujours accordé une chose : c’est moi qui ai dû me taper le plus dur, vu que ma mère était, disons, hors du coup. »
Né à même le sol d’un mobil-home au fin fond des Appalaches d’une jeune toxicomane et d’un père trop tôt disparu, Demon Copperhead est le digne héritier d’un célèbre personnage de Charles Dickens. De services sociaux défaillants en familles d’accueil véreuses, de tribunaux pour mineurs au cercle infernal de l’addiction, ce garçon va être confronté aux pires épreuves et au mépris de la société à l’égard des plus démunis. Pourtant, à chacune des étapes de sa tragique épopée, c’est son instinct de survie qui triomphe. Demon saura-t-il devenir le héros de sa propre existence ?

Patronyme de Vanessa Springora, lu par Constance Dollé, 9h10min

« Un nom sans passé ni mémoire, un nom fantôme, en quelque sorte, c’était inhabituel. Mais peut-être avait-il tout de même une histoire ? »
Quelques jours après la sortie de son premier livre, Vanessa Springora apprend la disparition brutale de son père. En vidant son appartement, elle y découvre deux photos de son grand-père paternel qui la plongent dans la sidération. C’est le début d’une traque obsessionnelle pour comprendre qui était réellement cet homme pris dans la tragédie des deux totalitarismes du XXe siècle.
Questionnant le roman de ses origines et la mythologie des figures masculines de son enfance, l’autrice nous entraîne dans une enquête kaléidoscopique où se réfléchissent tour à tour légendes familiales, récit intime et sources documentaires, fiction et témoignages, petite et grande Histoire.
À travers l’aventure de son patronyme se révèlent l’héritage d’un passé enfoui et les effets dévastateurs du non-dit.

Mes chroniques des années précédentes

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Cet article a 7 commentaires

  1. Félicitations, Caroline. Je me réjouis par avance de toutes les découvertes que tu vas nous proposer. Je te souhaite beaucoup de belles écoutes. 😀🤩

  2. Lilou

    Je te souhaite de belles découvertes et écoutes avec ce très beau choix. Perso j’ai lu « Le sang des innocents » et « Tata » que j’ai énormément aimés tous les deux. 🙂

  3. Je te souhaite de bonnes écoutes et lirai tes avis avec grand plaisir 🙂

    1. Caroline

      Oui, et généralement, je fais de très belles découvertes. Juste, je suis moins friande des autobiographies, mais l’an dernier j’ai dit pareil et j’ai pourtant adoré « Les gens de Bilbao naissent où ils veulent ». Alors j’y vais sans aucun apriori et j’ai vraiment hâte de commencer ma première écoute. 😊

  4. Pat0212

    Je te souhaite une bonne écoute, certains sont dans ma bibliothèque NG. Tu devrais changer d’application, certaines offrent beaucoup plus d’heures que Spotify. BookBeat m’a volé 10 heures sur 50, s’ils ne corrigent pas comme je le leur ai demandé, j’irai chez Nextory. Bonne journée

    1. Caroline

      Merci Patricia ! J’ai hâte de me plonger dans ces écoutes !
      J’ai déjà un abonnement Audible, alors je ne veux pas cumuler. Ayant déjà un compte Spotify Famille, ça me permet de profiter de 12 heures supplémentaires , plutôt que de m’abonner encore à une autre plateforme. Sinon, j’avais essayé gratuitement Nextory pendant 2 mois, et j’avais beaucoup aimé, en complément d’Audible du moins, dont je ne me séparerai pas (trop avantageux pour moi qui aime écouter des gros pavés parfois de plus de 20h). Je n’ai pas essayé BookBeat, mais j’ai eu un problème similaire avec Nextory, lors de mon essai. Ils m’ont compté plus d’heures que mes heures réelles d’écoute. Comme c’était un essai gratuit, je ne leur ai pas signalé, mais ça dissuade.

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