L’odyssée de Sven, c’est la vie d’un chasseur des glaces solitaire. Une vie faite de crevasses et de pics, à l’image de ces paysages du Grand Nord, où des glaciers sont capables de « vêler » sous vos yeux ébahis. C’est aussi l’omniprésence de la nature et sa toute-puissance. C’est les longues nuits d’hiver, le froid, la chasse et les animaux sauvages. L’impression de solitude et une vision monochrome du monde, parsemée çà et là des couleurs des adieux et des retrouvailles.

J’ai refermé ce livre avec l’étrange tristesse de l’avoir terminé, avec l’envie de m’y replonger encore une fois, et de retrouver tous ces protagonistes que j’ai tant aimés. Un roman qui m’a emportée au cœur d’un voyage inoubliable et qui a su laisser son empreinte dans mon âme de lectrice. À découvrir pour tous ceux qui ont soif de récits d’aventure, où la nature est reine et l’humain complexe. Lire la chronique.

J’ai retrouvé avec plaisir les protagonistes de cette série légère et divertissante. Bien qu’assez classique, l’enquête reste captivante et aborde des thématiques sociétales intéressantes. Le coupable ne dévoilera son visage que dans les toutes dernières pages. Par ailleurs, une fois qu’on accepte l’aspect un peu improbable de la personne lambda qui enquête, on passe un bon moment de lecture. Et puis, ici, la protagoniste est propriétaire d’un salon de thé, avec autant de gourmandises qui font saliver !

Quel roman ! Je n’avais pas prévu de le lire dans la journée, mais j’ai été prise d’une frénésie de lecture. Impossible de m’arrêter, chaque fin de chapitre m’incitait à lire la suite ! Cela faisait longtemps que je n’avais pas ressenti une telle fièvre pour un thriller ! En lisant le résumé, je m’attendais davantage à un roman noir, mais je dois dire que ce roman mêle très habilement les deux. Au fil des découvertes du narrateur, la tension enfle, l’incrédulité nous oppresse, l’horreur nous submerge. Quelle claque ! Quant à l’écriture de David Coulon, que je découvrais pour la première fois, elle m’a totalement conquise. J’adore ce style, phrases courtes, hachées, dans l’intimité des pensées. Une chose est certaine, je compte renouveler l’expérience très prochainement.

L’auteur est particulièrement pédagogue et j’ai apprécié cette manière ludique de transmettre les connaissances. J’ai aimé découvrir des anecdotes sur les artistes, sur le contexte historique des œuvres, comment, par exemple, Frida Kahlo a tenté d’ « apprivoiser la souffrance morale et physique » grâce à la peinture, ou comment Poussin, malgré ses tremblements, proposait des œuvres « d’une extraordinaire stabilité esthétique ».

Les yeux de Mona est un joli roman initiatique, qui ravira aussi bien les amateurs d’art que les amateurs de belles histoires. Alors, suivez le guide ! Lire la chronique.

Je ne connaissais pas l’auteur dans ce registre, et l’expérience ne m’a pas déçue. C’est un roman que j’ai trouvé divertissant, original, mais toutefois pas aussi profond qu’il aurait pu l’être, à mon sens, étant donné le sujet. J’ai été particulièrement emportée par la première partie, qui nous plonge très rapidement au cœur de l’action. Au cœur d’un monde bousillé par nos soins, marqué par un dérèglement climatique aux conséquences chaque fois plus dangereuses, plus intenses. Dès le départ, on assiste à des scènes d’une grande tension et c’est ce qui m’a vraiment plu. La deuxième partie est intéressante mais ne m’a captivée que pour ses personnages et leur histoire. J’ai pris plaisir à les suivre mais sans vraiment m’intéresser à l’intrigue, ce qui est assez amusant quand on y pense. Un roman qui interroge, qui suscite des émotions, forcément, si on est un tant soit peu concerné par notre planète. D’ailleurs, ma chronique (qui sera publiée plus tard – oui je suis encore en train de vous publier celles de novembre), dérive largement sur le sujet. 🙈 Mais finalement, n’est-ce pas le but de l’auteur ?

Mon début de mois a débuté dans le Spitzberg avec la magnifique Odyssée de Sven et se termine au même endroit, dans le Svalbard. Coïncidence ? Peut-être, mais je vous avais dit que je ne voulais pas quitter Sven. 😁 Personne ne meurt à Longyearbyen nous emmène dans des contrées glaciales, au cœur de deux affaires tragiques, la mort d’une jeune étudiante en biologie arctique attaquée par un ours, et le suicide d’une journaliste investie dans la protection des animaux. J’ai adoré m’immerger dans le décor de ce thriller, mais aussi son propos. L’intrigue est captivante et bien menée, mais j’avoue avoir davantage apprécié ce roman pour son décor et ses thématiques. Une très bonne lecture.

Ah, La femme de chambre ! Ne vous fiez pas à son titre somme tout très classique. J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman, après un début de lecture pourtant difficile où je me suis demandée si je n’allais pas abandonner là. Seulement, c’était sans compter mon foudroyant attachement pour Molly, notre jeune femme de chambre aussi atypique qu’émouvante. Elle porte littéralement cette histoire, avec son entièreté tellement spontanée et sa personnalité si émouvante. C’est un roman qui tient davantage du cozy mystery, et j’ai eu bien du mal à quitter les protagonistes. Un très bon moment de lecture, qui nécessite de passer toutefois les premiers chapitres. Si vous aimez ce genre de roman et les protagonistes attachants, c’est une lecture qui saura vous séduire ! En attendant ma chronique, je vous invite à (re)découvrir celle d’Audrey, grâce à qui j’ai eu envie de me plonger dans cette histoire.

Je poursuis ma découverte de cette série de bd, mais j’avoue que je commence à me lasser. J’aimerais que l’histoire avance plus vite car j’ai un peu l’impression de tourner en rond. Sinon, j’adore toujours autant les illustrations.

Attirée par le côté poétique du titre et la beauté de la couverture, je reste cependant un peu indécise quant à cette bd. Très peu de texte, beaucoup de dessins, magnifiques d’ailleurs, un jeu sur les couleurs que j’ai vraiment apprécié. Mais je n’ai pas réellement saisi le propos de l’histoire, qui du reste m’a mise assez mal à l’aise. L’auteur explique pourtant son intention, mais je suis restée hermétique. Comme je la lisais le soir, j’avais du mal à me concentrer et je confondais souvent les personnages féminins (aucun protagoniste n’a de « visage »). Bref, je ne suis pas une grande habituée des bd, aussi je suis mal placée pour en parler et pas très à l’aise dans l’exercice d’ailleurs. 😊