Genre littéraire – Contemporain
Marie, la quarantaine, est mariée à Rodolphe, avec lequel elle a deux grandes filles adolescentes. Ses journées sont marquées par la routine d'un quotidien monotone, tandis que son mari occupe son temps entre son travail et ses maîtresses. Lasse de cette vie et de cette solitude, Marie décide de tout plaquer le jour de l'anniversaire de Rodolphe, laissant derrière elle une simple lettre.
Dans ce roman, nous allons suivre Agathe et Emma, deux sœurs qui se retrouvent pour vider la maison de leur grand-mère, suite à son décès. Une maison de vacances pleine de souvenirs évocateurs, douloureux ou chaleureux, et témoin d’une complicité perdue qui ne demande qu’à renaître.
Ce roman nous plonge au cœur d’une petite ville de l’Ohio, qui va recevoir la visite du diable, suite à une invitation émise dans le journal local par le procureur Autopsy Bliss. En ce début d’été 1984, le diable s’est présenté sous l’apparence d’un jeune garçon à la peau noire, d’environ treize ans, et prénommé Sal.
Juliette est une jeune femme qui vit de manière assez simple, dans une “petite longère nichée dans la verdure, près de la forêt d’Orient”. Son quotidien est rythmé par son travail de femme de ménage pour différents employeurs. Très vite, nous comprenons que sa situation actuelle résulte d’un évènement passé, que nous soupçonnons tragique.
Dans ce roman, Jeanne, la narratrice, nous raconte son enfance marquée par la violence paternelle, puis sa construction en tant qu’adulte, avec ce lourd bagage dans son sillage. Dès la première phrase, l’autrice donne le ton et ne laisse aucune place au doute quant à ce qu’elle s’apprête à nous raconter. Autant vous dire que si vous pensez pouvoir lire ce roman sans vous investir émotionnellement, cela risque d’être compliqué.
Le voyage dans le temps, un concept qui a inspiré de nombreuses oeuvres, cinématographiques et littéraires, au fil des décennies. Un concept auquel on a tous déjà pensé, au moins une fois dans sa vie, le plus souvent guidé par l’envie de réparer une erreur de parcours. Et s’il existait un endroit dans le monde qui vous permettrait de retourner dans le passé ? Et si je vous disais que cet endroit existe bel et bien, et qu’il s’agit d’un petit café tokyoïte, nommé Funiculi funicula.
"On était des loups", c'est le genre de roman qui me procure tout un tas d'émotions, en dépit de sa brièveté. Le genre de roman que je vis plus que je ne lis, d'autant que celui-ci est raconté à la première personne. J'ai été immédiatement séduite par le langage, très oral, qui rend le récit plus authentique et vivant.
Nous sommes dans l’Italie des années 2000. Gaia, la narratrice, vit dans une famille modeste, tenue d’une main de fer par la mère, Antonia. Une mère volontaire, au tempérament fort et fier, qui tente, non sans peine, de subvenir aux besoins de tout son petit monde.
Niels, le fils d’Éric, est parti vivre dans une ZAD, à Notre-Dame-des-Landes. Là-bas, il a rencontré des personnes qui ont la même vision de la vie que lui, la même envie de revenir à l’essentiel, et de s’éloigner de cette société de consommation.
J’ai beaucoup aimé ce roman, qui s’apparente davantage à une introspection de la part de son protagoniste, Paulot. Paulot et ses pensées intarissables, qui surgissent comme un cri, aussi assourdissant que les paroles qu’il n’arrive pas à prononcer. Car Paulot est en deuil. Il pleure silencieusement Moana, son fils, son passionné de surf, son amoureux de la mer.
Dans un petit hameau de campagne quasiment désert, la famille Bergogne, composée de Patrice, Marion et Ida, ainsi que leur voisine Christine et son chien, mènent une existence des plus ordinaires. Jusqu’à ce jour où des individus louches viennent rôder dans les parages. Ce jour où tout va basculer.
Taukiri a dix-sept ans et Ārama huit ans et demi lorsque leurs parents décèdent. L'aîné décide alors de laisser son petit frère chez leur tante Kat et leur oncle Stu, à la campagne. Puis il part, avec pour seuls bagages sa planche de surf, sa guitare et son os sculpté.
Le narrateur a une petite trentaine d’années lorsqu’il revient passer l’été dans la maison familiale en bord de mer. Cette maison, c’est le lieu des retrouvailles estivales de toute une tribu, où chacun à tour de rôle occupe les chambres, durant quelques jours ou quelques semaines. Oncles, tantes, cousins, cousines, enfants, les générations se succèdent autour de la grand-mère, ce pilier à la mémoire chancelante.
Depuis vingt ans, Violette Toussaint est la gardienne du cimetière de Brancion-en-Chalon. Son cimetière, c'est son petit paradis. Elle l'entretient, le veille, y cultive des fleurs et des légumes. Elle en connaît chaque allée, chaque tombe, chaque date, chaque épitaphe. Elle est la mémoire de ce lieu.
Nicolette est une jeune française, étudiante en sociologie, qui compte profiter à son aise des vacances d'été. Mais sa mère, qui ne l'entend pas de cette oreille, lui propose de partir comme jeune fille au pair en Italie. Son rôle consisterait à s'occuper des deux garçons d'un couple franco-italien particulièrement aisé. Absolument ravie de se rendre dans ce pays dont elle maîtrise plutôt bien la langue, la jeune fille voit là l'occasion de gagner un peu d'argent tout en profitant des magnifiques paysages. Vingt ans plus tard, Nicolette revient sur ce séjour estival de 1996 qui a profondément marqué son existence.
Dans ce roman, Jean Hegland retrace l'histoire de deux femmes, Anna et Cerise. Toutes deux ne se connaissent pas, mais vont être confrontées à une même situation à un moment donné de leur existence, une grossesse imprévue. Leurs vies sont diamétralement différentes, et leur décision face à cet évènement va l'être tout autant. Deux femmes, deux destins, que nous allons suivre depuis l'annonce de leur grossesse jusque des années plus tard.
Le syndrome du spaghetti de Marie Vareille
Léa Martin, seize ans, est une grande perche d'"un mètre soixante-dix-neuf" qui excelle au basket. Elle est, de loin, la meilleure de son équipe mixte. Une passion qui lui vient de son père, ancien joueur, qui est aussi son entraîneur. D'ailleurs, elle partage bien plus avec celui-ci, qu'avec sa mère ou sa soeur cadette, Anaïs, avec qui elle n'a plus vraiment d'affinités. Depuis gamine, Léa s'est fixée comme objectif d'entrer à l'INSEP et qui sait, peut-être ensuite à la NBA.
Il existe au Japon, dans le vaste jardin de Bell Gardia, un endroit fantastique où les vivants peuvent parler à leurs proches décédés. A dire vrai, ce n'est pas vraiment un endroit mais une cabine téléphonique, poétiquement nommée le "Téléphone du Vent". Pour l'utiliser, rien de plus simple, il suffit de décrocher le combiné et de parler.
Un jour ce sera vide de Hugo Lindenberg
Le narrateur, un jeune garçon d'une dizaine d'années, passe les vacances d'été en Normandie, chez sa grand-mère. Sur la plage, quand il n'occupe pas son temps à jouer avec les méduses, il observe d'un oeil curieux mais discret, les familles autour de lui. Un jour, il va faire la rencontre de Baptiste, un garçon du même âge. Dès lors, va naître entre eux cette amitié qu'on ne connaît que pendant les vacances, aussi intense qu'éphémère.
Mise à feu est une oeuvre vivante et musicale, colorée de sensations. Clara Ysé tire merveilleusement profit du support audio, fusionnant le texte et la voix, exhalant l'émotion. Que ce roman est beau !