Genre littéraire – Contemporain
L’île de Makatea dans le Pacifique est le véritable point névralgique de cette histoire. Quel sera la destinée de cet endroit, si longtemps exploité pour son phosphate et dont le paysage ravagé tente depuis de renaître de ses cendres ?
« Tata », ça raconte Colette, mais aussi Agnès et tous les autres. Colette, c’est cette tante qui est « remorte », alors qu’on l’a bel et bien enterrée trois ans plus tôt dans sa ville natale de Bourgogne. D’où l’étonnement d’Agnès, sa nièce, lorsqu’elle reçoit un appel de la gendarmerie pour lui annoncer (encore) la mort de Colette.
Il y a ces ados qui se retrouvent tous les jours à la plage, bruyants, insouciants, seuls au monde. Ils se baignent, flirtent, friment, se lancent des défis comme sauter du haut du troisième plongeoir, le Face-to-Face, le plus dangereux d'entre tous, mortel. Mais, de loin, il y a ce flic qui veille, Sylvestre Opéra.
Lise et Franck, un couple de cinquantenaires travaillant dans le milieu du cinéma, se retrouvent à passer tout le mois d'août dans une maison perdue au milieu des collines, non loin du village d'Orcières, dans le Lot. Un endroit que Lise a choisi soigneusement, parce qu'isolé et en "zone blanche", idéal pour une vraie coupure avec le monde.
Dans ce roman, nous allons partir à la rencontre de plusieurs personnages, qui en ce soir d’avril se retrouvent à bord d'un train de nuit, le Paris-Briançon. Une douzaine d’heures comme une parenthèse hors du temps, une rupture du quotidien propice aux échanges. Un roman choral intimiste et sous tension, annonciateur d’un drame.
Aujourd'hui est une « journée particulière », celle de la « marche blanche » en l'honneur d'Hugo, jeune adolescent de 14 ans disparu trop tôt. Ses harceleurs ont eu raison de lui. Un pas après l'autre, le père avance en tête de cortège, alors que les souvenirs le submergent.
Milan est un adolescent français des années 1990, dont la mère est née au Rwanda. Pourtant, ce n’est qu’en 1994 qu’il prend conscience de la tragédie que connaît le pays, par le biais du journal télévisé. Quatre ans plus tard, il accompagne sa mère au pays et découvre ses racines, sa famille et une partie de son histoire.
La narratrice apprend par un officier de police judiciaire du Havre qu’elle a semble-t-il un lien avec le cadavre d’un homme récemment repêché sur la digue. Pour cette femme, qui vit à Paris depuis de nombreuses années, c’est un choc !
Sous la chaleur étouffante de l’été 1955, un bomian descend de l’autocar du Romieux, qui l’a conduit près du village de Mazet-sur-Rourle, en Provence. Un étranger de passage, mais dans ces coins de terre arides, on n’aime pas trop les étrangers. Surtout lorsqu’il s’agit d’un beau gaillard blond et tatoué, qui n’a pas l’air du pays.
« Les chats de Shinjuku » nous emmène à Tokyo, à la rencontre de Yama, un jeune scénariste déprimé par sa vie, malmené par son patron, et dont le seul réconfort est d’écumer les bars du coin pour noyer son malheur. Un soir, ses pas le mènent au Kalinka, un petit bar décrépi dans le quartier de Shinjuku.
Ce roman nous plonge dans un huis clos au fond d’un puits entouré par une forêt. Deux frères, le Grand et le Petit, s’y trouvent coincés depuis peu. On ne connaît pas leur histoire, qui ils sont, ni comment ils sont tombés dedans, mais on va les suivre dans leur survie.
Les silences d'Ogliano nous emmène au coeur d'un petit village fictif du sud. Le narrateur, Libero Solimane, l’a quitté il y a longtemps, mais son retour va raviver les souvenirs d’un été qui a changé sa vie.
« Ce que je sais de toi » nous emmène au Caire dans les années 1980, où nous allons faire la connaissance de Tarek, un jeune homme issu d'une famille de chrétiens levantins ayant émigré en Egypte. Devenu médecin, il a une vie bien établie, dans laquelle il semble s'épanouir pleinement. « Mais d’un geste, le chaos. »
Dès les premiers mots, l’histoire m’a emportée dans son sillage. L’obscurité, l’enfant qui crie, la mère impuissante, et la marche vers le rucher sacré, pour tenter d’apaiser les maux. On ressent toute la puissance de cette scène, l’angoisse maternelle, la douleur de l'enfant.
Au premier abord, il s'agit d'une histoire classique. Une famille de la région parisienne est venue passer les vacances d'été dans la maison de la grand-mère paternelle, au Pays-basque. Au premier abord seulement. Car dès les premières lignes, sur le trajet qui les mène à destination, le mal-être de Phoebe nous percute de plein fouet.
Suite au décès de sa sœur Émilie et de son mari, Morgane recueille son neveu Eliott, 10 ans, et sa nièce Léa, 6 ans. Une situation qui va bouleverser son existence, elle qui à 35 ans vit seule avec son chien Snoopy.
Alors que le narrateur revient sur l'île de Ré, où il avait pour habitude de venir en vacances lorsqu'il était adolescent, il croise une silhouette qui lui semble connue. Il se souvient alors de cet été 1985, des derniers jours d’insouciance avant de basculer dans l’âge adulte, par la force du destin.
L'histoire se déroule à East Oakland en Californie, où Kiara, la narratrice de 17 ans, vit seule avec son frère Marcus. Pour faire face à la hausse du loyer et éviter l'expulsion, la jeune fille se retrouve malgré elle à vendre son corps pour de l'argent, arpentant la nuit et ses dangers.
Alexandre élève des vaches aux Bertranges tandis que ses parents cultivent désormais des légumes. Le vivant et la nature sont au centre de leurs préoccupations, rythment leur quotidien. Mais, leur relative tranquillité va se trouver bouleversée par la venue des sœurs d'Alexandre et de leurs familles, en plein confinement.
Ce roman nous emmène à la rencontre d'Abigaëlle, une jeune femme qui s'est retirée dans un couvent en Bourgogne, il y a quelques années déjà. Rapidement, on comprend qu'elle est ici suite à un évènement traumatique que son esprit a oublié, ou peut-être enfoui. Depuis, elle doit vivre avec ses trous de mémoire.