Chronique en quelques lignes

Nos étoiles filantes de Laure Manel

Contemporain

Date de lecture : 26 juil. 2025

Je me suis lancée dans cette histoire de Laure Manel, partagée entre un sentiment d’excitation, étant donné tous les beaux retours que j’ai vus, notamment celui d’Aude Bouquine, et un sentiment d’appréhension, n’ayant pas apprécié plus que cela le seul autre roman que j’ai lu d’elle, il y a plusieurs années, « La délicatesse du homard ».

Depuis le décès de son fiancé Hadrien et de ses amis dans un accident de voiture, Fanny vit dans un état second, un noeud lui enserrant le coeur. Dans un dernier espoir, elle décide de partir quelque temps au Canada. « Pour lui. Pour accomplir son rêve à lui. Pour vivre, un peu, de ce qu’ils auraient dû vivre. »

Très vite, j’ai compris que ce livre allait me transporter, et je l’ai d’ailleurs dévoré dans la journée. Je me demande même si ce n’est pas un coup de coeur, car depuis que je l’ai terminé, je ne cesse d’y penser.

Ce qui m’a plu par-dessus tout dans ce roman, c’est l’ambiance. On se fond dans le décor du Canada, avec ses saisons marquées, ses expressions délicieuses, et sa nature majestueuse. Lac, forêt, chalets cosy, la pourvoirie du Castor relève presque de l’idéal, du rêve de la narratrice autant que du mien, et je n’ai qu’un seul petit regret, ne pas avoir lu cette histoire en audio, pour savourer davantage l’accent canadien.

J’ai trouvé ce roman tellement apaisant, tellement ressourçant, que je n’avais pas envie qu’il se termine. C’est le genre d’histoire qui vous enveloppe de douceur et qui vous procure une sensation de bien-être instantanée, où plus rien d’autre n’existe autour. Difficile, après une telle lecture, de plonger dans une autre, alors que mon coeur était encore tout entier dans celle-ci.

Nos étoiles filantes est un très beau texte, dépaysant et apaisant, qui m’a transportée. Il n’est pas impossible que je replonge dans ce merveilleux roman cet automne, et en audio cette fois.