Mes lectures de février 2025

« La psy » est un thriller délicieusement machiavélique, que j’ai dévoré en deux temps, trois mouvements. On y retrouve quelques procédés qui ont fait le succès de « La femme de ménage », et pour ma part, je n’ai rien vu venir quasiment jusqu’à la fin. Diabolique ! Lire la chronique.

J’ai passé un excellent moment avec « La Constance de la louve », en partie grâce à son ambiance immersive et à son intrigue soigneusement maîtrisée. L’histoire, en plus d’être passionnante, est touchante, et portée par des personnages attachants. J’ai même pensé que j’aurais été ravie qu’il s’agisse d’une série, pour pouvoir les retrouver dans de nouvelles enquêtes. J’ai adoré ! Lire la chronique.

« Un jeu sans fin » est une oeuvre d’une richesse incroyable ! C’est un récit où les personnages et les thèmes se croisent et s’unissent, chacun des destins qui nous sont présentés jouant un rôle essentiel dans l’histoire. On y retrouve les grandes thématiques qui me transportent généralement dans les romans, à savoir les liens humains, l’environnement et les problèmatiques écologiques, mais aussi des personnages attachants et un décor polynésien aussi fragile que sublime. La narration est un savant mélange des points de vue et des époques, ce qui rend ce roman à la fois complexe et passionnant. Lire la chronique.

Ce matin-là, alors que le jour se lève à peine, Santiago Nasar est assassiné sur le pas de sa porte. Cette mort, tous les habitants de ce village des Caraïbes s’y attendaient. Tous, sauf la victime. C’est la chronique de cette mort annoncée que le narrateur, un journaliste originaire du lieu du drame, décide de nous raconter, vingt-sept ans après les faits.

« Chronique d’une mort annoncée » sonne comme une tragédie, de celles qui naissent des obligations et manquements de chacun et se terminent dans la fatalité du destin. Lire la chronique.

Ce roman, c’est une ode aux femmes, celles qui enfantent, soignent ou soulagent, celles qui communient avec la nature et dispensent leur savoir. Quelques-unes d’entre elles, sous l’égide d’Elvire, se réunissent dans la forêt lors des solstices, puisant leur énergie auprès de Déesse. En ces temps d’obscurantisme, ces réunions sont une force. Pour soutenir toutes celles malmenées et vilipendées, qui n’ont pas la volonté ou les ressources pour s’émanciper du joug des hommes.

Du contexte historique aux personnages, « La nuit des femmes » est un roman qui m’a transportée et que j’ai dévoré. Lire la chronique.

« On m’appelle Demon Copperhead » est un grand et beau roman. Le genre de récit qui diffuse son souffle épique page après page, qui se propage jusque dans ton âme, et qui te marque à jamais. Un roman coup de coeur et un personnage inoubliable ! Lire la chronique.

« Ces mensonges qui nous lient » est un thriller divertissant, qui a parfaitement comblé mes attentes du moment. Au fil des pages, le suspense s’épaissit, le passé et le présent s’entremêlent et la tension grandit. Des faits en apparence sans lien, des coïncidences troublantes, des ombres qui se faufilent, autant de points qui nous mettent sur le qui-vive. Jusqu’à ce que tout s’imbrique. On y retrouve ce qui fait le succès des livres de Linwood Barclay, un suspense bien mené, des personnages intéressants et une fin parfaitement choisie. Lire la chronique.

Dans ce troisième tome, le docteur Simon Bloomberg se trouve confronté au démon de la violence. Exacerbées par la souffrance, certaines émotions sont parfois difficilement domptables. Mais difficile n’est pas impossible. Aussi, lorsque la dernière flamme vacille, invitant malgré elle les ténèbres, il reste toujours celle de l’espoir, qui mène à la lumière.

Avec « Les égarés des catacombes », Jean-Luc Bizien nous offre un troisième tome plus psychologique mais tout aussi excellent, et je n’ai qu’une envie, que l’auteur écrive une suite aux enquêtes de l’aliéniste. Lire la chronique.

« From here to the great unknown » est typiquement le genre d’histoire qui se prête merveilleusement à l’audio, d’autant plus quand elle est racontée par deux comédiennes si majestueusement en symbiose. Au-delà de la propre histoire de Lisa Marie Presley, ces mémoires parlent avant tout d’amour, de complexité humaine, et de résilience, le tout avec une sincérité bouleversante. Cela étant, par-dessus tout, c’est le point de vue de sa fille que j’ai trouvé incroyablement émouvant, comme le souligne l’éloge funèbre qu’elle a écrit pour sa mère, magnifique conclusion à ce récit. Lire la chronique.

Il y a quelque temps maintenant que je souhaitais découvrir ce roman. Nous sommes peu après la seconde guerre mondiale. On découvre les coutumes du Maroc à l’époque, notamment à travers les yeux de Mathilde, une Alsacienne qui a suivi son époux marocain souhaitant installer une ferme à Meknès. On découvre également le colonialisme, les tensions qui montent, autant de sujets qui m’intéressent beaucoup. J’ai été touchée à la fois par le décor et par la petite Aïcha. Une lecture que j’ai appréciée et je lirai la suite avec plaisir.

« Fragrancia » est un roman que j’ai trouvé très divertissant. Si l’enquête en elle-même révèle un sujet sombre, les personnages attachants apportent un peu d’enthousiasme et de chaleur à l’histoire. Je crois que c’est ce qui m’a le plus séduite dans ce roman. « Fragrancia » est vraiment la belle surprise que je n’attendais pas ! Lire la chronique.

Axelle Giessinger a 20 ans lorsqu’elle perd la vie dans un accident de voiture, le jour de son anniversaire. Plongés dans un abîme de douleur, ses parents et son frère tentent de se reconstruire et de trouver un sens à leur vie. À travers ce livre, Sandra Giessinger livre un témoignage bouleversant, plein d’amour et de spiritualité. Les signes de la présence d’Axelle l’aident à surmonter la déchirure, puis vient l’envie de parler de sa fille, et le besoin d’échanger avec d’autres parents endeuillés. C’est ainsi que naîtra l’association « Les mamans lumineuses et les papas aussi ». Je ne peux pas vous en parler plus, parce que je n’aurai jamais les bons mots, mais c’est une lecture remplie de lumière et d’espoir.

J’apprécie encore davantage la série maintenant qu’Agatha a fondé sa propre agence de détectives. J’aime beaucoup les personnages qui participent aux affaires qu’elle prend en charge. Cela crée une cohésion de groupe et une effervescence plutôt sympathique. Dans ce tome, Agatha s’entoure aussi bien d’un jeune étudiant que d’un vieux photographe, et les compétences de chacun sont parfaitement complémentaires. Et puis au moins en a t’elle fini (enfin je l’espère) de nous bassiner avec cet insupportable James Lacey. Comme toujours, ce fut un moment de lecture agréable et divertissant.