Mes lectures de novembre 2024

J’ai enfin découvert Barbara Abel, et je suis heureuse de l’avoir fait avec ce titre. Un thriller comme je les aime, avec un bon suspense psychologique qui maintient en haleine jusqu’à la fin. Au fil des pages, alors qu’on remonte l’histoire et le temps, on observe comment l’ambiance entre ces deux couples amis et voisins se dégrade, suite au drame qui a touché l’une des deux familles. Chapitre après chapitre, l’autrice nous balade habilement, nous fait douter de la réalité, de la vérité, jusqu’au couperet final !

« Comment voyager dans les terres oubliées » est un roman peu commun, qui nous plonge dans une uchronie originale, à bord d’un train qui transporte des passagers entre Pékin et Moscou. Pour cela, le train doit traverser des terres oubliées et de toute évidence dangereuses, au point qu’il y a des règles à respecter pour que le voyage se passe au mieux. Ce transsibérien étant le principal lieu de l’intrigue, on fait connaissance avec quelques-uns des passagers et membres du personnel.

J’ai beaucoup apprécié l’ambiance et tout le mystère autour des terres oubliées. Que sont-elles exactement ? Mais c’est peut être aussi ce qui m’a empêchée d’avoir le coup de coeur attendu, car je ne suis pas certaine d’avoir tout compris de cette histoire. Néanmoins, j’ai tout de même passé un excellent moment, j’ai adoré prendre place dans ce train, découvrir chaque protagoniste et son histoire. Un voyage envoûtant, qui m’a séduite par son ambiance mystérieuse et son originalité.

Depuis le temps qu’il traînait dans ma bibliothèque, je l’ai enfin sorti pour valider la catégorie « Fenêtres cassées, portes ouvertes » du menu Automne Frissonnant.
J’ai passé un bon moment avec ce thriller. Pas le plus mémorable que j’ai lu, mais j’ai apprécié l’ambiance hivernale, le côté huis clos et les sombres secrets de cet ancien sanatorium.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman, que j’ai trouvé original et surprenant. J’ai aimé les sauts temporels, le décor, le secret caché dans les entrailles du « patient ». L’Écosse, terre de légendes, de celles qui traversent les âges et pèsent sur les esprits. Un roman captivant, émouvant, et porté par des personnages attachants. Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé le dénouement et la fin.

Le genre de roman que j’adore, assez introspectif, à l’ambiance hivernale et silencieuse. Je me suis parfois retrouvée dans cette mère et cette fille, qui vivent loin des humains, loin de l’effervescence de la ville, dans une nature pas toujours accommodante. Un roman en dehors des sentiers battus, pas forcément heureux, mais qui frappe par l’authenticité de ses personnages.

Salina, comme le sel des larmes de cette enfant, déposée un jour par un cavalier près d’un village sans nom, à une époque sans âge. Les trois exils comme les chemins d’une vie riche et mouvementée, jalonnée d’amour et de haine. De son premier jour à son dernier repos, nous découvrons l’histoire de Salina, récit conté par son dernier né Malaka, avant de rendre son corps au fleuve.

« Salina » est un roman qui s’apparente davantage à un conte et pour lequel j’ai eu un beau coup de coeur ! J’ai été transportée par la beauté de l’écriture de Laurent Gaudé, envoûtée par la beauté du récit. Un roman magnifique, que je vous invite à découvrir !

Je ne suis pas forcément amatrice de romans d’espionnage, et pourtant celui-ci m’a séduite. J’ai apprécié l’écriture des personnages, l’intrigue, l’action bien dosée. Un roman qui tient en haleine, crédible (pour moi qui n’y connais rien en tout cas) et qui n’en fait pas des caisses. Une très chouette découverte, que je recommande.

Encore un bon moment passé en compagnie d’Alan. Sachant que j’avais lu le 4 avant le 3 (sans faire exprès), j’ai évité un petit coup de stress. 😁 J’ai une préférence pour le dernier tome, qui m’a davantage effrayée, mais l’histoire de celui-ci est émouvante, et l’enquête passionnante. Quant à Alan et Mina, je les adore ! 😍

Ce livre me faisait envie depuis sa sortie. C’est tout à fait le genre d’ambiance que j’aime, un peu gothique, avec des phénomènes étranges qui désarçonnent les protagonistes. Le rythme est lent, l’histoire, à la frontière entre psychologie et fantastique. Selon le procédé de la double temporalité, nous suivons deux familles, une dans les années 70 et l’autre de nos jours, et on constate rapidement des similitudes troublantes entre elles. Une très bonne lecture, émouvante et captivante.

Ce livre était le dernier titre qu’il me restait à lire pour clore avec succès mon Pumpkin Autumn Challenge 2024. J’avais un peu d’appréhension, car j’avais abandonné un autre roman de l’autrice, Les dix mille portes de January. Mais ici, j’ai été complètement embarquée par l’histoire.

J’ai beaucoup aimé les protagonistes, les soeurs notamment, et les références à la sorcellerie et à la condition de la femme au fil des siècles. J’ai justement aimé cette approche originale du sujet, que l’autrice s’approprie à merveille. J’avais peur de trouver une cause féministe trop prononcée, mais en réalité, c’est bien plus que cela. Il y a beaucoup d’entraide et de solidarité dans cette histoire, et ça fait du bien. Même quand les ombres se font de plus en plus menaçantes et que la peur engendre la haine, on entrevoit l’espoir.

J’ai également beaucoup apprécié le côté conte qui s’immisce parfois, ainsi que la poésie qui s’invite tout au long du roman. Bref, une excellente lecture !

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