Voilà une lecture que j’ai adorée. Dès le départ, l’auteur nous plonge dans le bain. Petit moment tranquille à la terrasse d’un café et soudain, on ne sait pas trop ce qu’il se passe mais c’est la cohue, la bousculade, les cris, la peur et on se retrouve embarqué avec le personnage principal qui tente de rejoindre son appartement, à une trentaine de kilomètres de là.

Une fois qu’on a passé la porte du petit immeuble, puis celle de l’appartement, on se croit sauvé, à l’abri, au moins, on est avec les gens qu’on aime. Mais très vite, la situation nous saute au visage, c’est la merde ! Les gens deviennent fous et sombrent dans une barbarie sans nom.

Dès lors, on part dans un huis-clos qui m’a emballée. J’ai bien aimé le panel de personnages imaginés par l’auteur, à la fois source de réconfort et d’angoisse. J’ai vécu quelques passages en apnée et j’ai adoré ça !

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce premier tome du Chat du Rocher, que j’ai trouvé très divertissant. On y retrouve les codes traditionnels du genre, avec cette pointe d’humour caractéristique qui apporte un peu de légèreté à l’intrigue. J’ai donc une nouvelle série cosy dans mon paysage livresque et j’en suis ravie ! Lire la chronique.

La dernière tentation de Judas de Philippe Battaglia

« La dernière tentation de Judas » est une histoire incroyablement divertissante et pleine d’originalité. J’ai passé un très bon moment de lecture, captivée par ce récit de la première à la dernière ligne. Je crois pouvoir dire que je n’ai pas lu de roman aussi original depuis plusieurs années et rien que pour cette raison, je vous invite à le découvrir. Lire la chronique.

« Bunny Lake a disparu » est un roman oppressant, qui nous plonge dans le cauchemar d’une jeune femme en proie aux préjugés de son temps. Une bonne lecture, un peu ancrée en son époque, mais qui a le mérite d’évoquer certaines thématiques et d’entretenir le suspense. Lire la chronique.

J’ai trouvé que cette histoire avait un petit air de Fred Vargas. C’est tout à fait le genre d’enquête qui pourrait tomber sur le râble de mon cher commissaire Adamsberg, lui qui a déjà eu à affronter des affaires de peste et de recluses. L’enquête de « Deuils de miel » est plutôt passionnante, et nous emmène jusque dans les tunnels parisiens, qui fourmillent de spécimens particulièrement dangereux. Une très bonne lecture ! Lire la chronique (parution le 11/08).

Un livre court mais néanmoins effrayant sur le monde politique d’aujourd’hui, et même le monde tout simplement. Un monde en proie au chaos, à la disparition de toutes règles – ou devrait-on dire valeurs ? – qui fait froid dans le dos. L’auteur fait souvent référence à la dynastie des Borgia, qui avait une façon bien sinistre de faire de la politique et d’éliminer ses adversaires. Un monde où l’offense coûte moins chère que la défense, où la brutalité nous prend de court, où les prédateurs ont muté. Désormais, ce sont les seigneurs de la Tech qui font et défont les hommes et les partis.

En revanche, je n’ai été ni surprise ni étonnée, car c’est déjà la vision que j’aie de la politique et j’aurais peut-être apprécié un ouvrage plus poussé sur le sujet.

La version audio est juste parfaite, comme toujours avec Pierre-François Garel !

« L’amant de Patagonie » est une lecture agréable qui m’a dépaysée le temps de quelques heures, mais j’aurais souhaité davantage de profondeur pour l’apprécier pleinement. Pour autant, j’ai bien envie de découvrir d’autres romans de l’autrice, celui-ci étant mon premier, car je suis convaincue qu’ils pourraient m’emporter facilement. Lire la chronique.

Dans « Les morsures du passé », Lisa Gardner a réussi à me surprendre dès le départ, à me mener en bateau comme rarement, jouant sur mes préjugés pour ensuite mieux me désarçonner. Là où je pensais lire une énième enquête policière, je me suis retrouvée immergée dans une histoire absolument captivante. Lire la chronique.

J’ai découvert « Bondrée » de la même autrice, il y a quelques années, grâce au livre audio disponible sur Radio Canada OhDio. J’ai renouvelé l’expérience avec « Baignades », et je me suis régalée !

Avec « Baignades », j’ai retrouvé ce que j’aime tant dans les romans de l’autrice, une tension sous-jacente et omniprésente, qui nous maintient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Je n’ai qu’une chose à dire, lisez Andrée A. Michaud, mais prenez garde à bien respirer ! Lire la chronique (Parution le 12/08).

Je poursuis cette série, que j’ai découverte grâce à ma chère Ludivine, du blog Vingt et une pages. Encore une fois, j’ai pris beaucoup de plaisir à retrouver tous les protagonistes, et surtout l’humour décapant d’Esther Parmentier. J’ai ri et j’ai gloussé un nombre incalculable de fois, et bon sang, ça fait du bien ! Qui a dit que la lecture n’était pas un sport ? Mes abdos, après cette lecture, témoignent du contraire !

À travers ce roman, Zoe Brisby aborde la condition des femmes dans les années soixante, leur statut quasi inexistant si ce n’est celui d’une femme objet. Mais ce que j’ai aimé par-dessus tout, c’est découvrir ces pans de l’histoire que j’ignorais, les recherches abominables que menaient ces scientifiques sous couvert du progrès, de la guerre froide avec l’URSS. « La double vie de Dina Miller » fût une excellente lecture, qui m’a passionnée et qui m’a donné envie de découvrir tous les autres romans de l’autrice. Lire la chronique.

La petite menteuse est un court roman qui m’a captivée. J’ai trouvé judicieux de ne pas se centrer uniquement sur cette jeune femme qui souhaite revenir sur ses déclarations, celles-là mêmes qui ont conduit un homme en prison, il y a quelques années. On est également dans les pensées de son avocate, par exemple, et cela donne un résultat très authentique, très réaliste, qui tient le lecteur en haleine. Sans compter les thématiques abordées, qui sont très intéressantes.

J’ai aimé découvrir les mécanismes qui ont conduit à ce terrible mensonge, une succession de faits et une accumulation de non-dits qui ont fini par se refermer sur elle tel un piège. Comment réagit-on lorsque l’on se sent acculée ? Que l’on n’est pas prête à assumer les conséquences de ses actes par peur de décevoir les gens que l’on aime ? Qu’on est terrifiée à l’idée d’être pointée du doigt comme la « petite menteuse » que l’on est. Je n’ai pu m’empêcher d’avoir de la compassion pour cette jeune femme, tout du moins je n’ai pas eu le coeur à la juger. Ce n’est d’ailleurs pas mon/notre rôle.

La romance étant l’un des rares genres littéraires qui ne m’attire pas vraiment, j’ai eu envie de braver mes a priori. J’ai choisi ce roman de David Nicholls, qui a su m’embarquer, bien qu’au tout début, ce n’était pas gagné. J’ai été très touchée par cette histoire, qui est bien plus qu’une romance, et Emma est un personnage qui m’accompagnera longtemps. Quant à la version audio, je la recommande absolument, Claire Tefnin est vraiment excellente !

Depuis que j’ai découvert Olivier Adam l’an dernier avec Il ne se passe jamais rien ici, j’ai très envie de découvrir toute sa bibliographie. Je me suis laissée emporter par Les roches rouges au point de le dévorer dans la matinée. Il y a une telle humanité dans ses histoires. J’ai ressenti tellement d’émotions à la lecture de ce roman. Des personnalités attachantes, des gens ordinaires, avec des vies pas très simples, et beaucoup de sensibilité dans la manière de les raconter. Des vies qui basculent, mais une solidarité qui m’a beaucoup émue. Bref, l’une de mes meilleures lecture du mois.