Black Coffee de Sophie Loubière

Chronique – Black Coffee de Sophie Loubière

Black Coffee de Sophie Loubière

Thriller

Sophie Loubière nous embarque à destination des Etats-Unis, sur la mythique Route 66, à la poursuite d’un tueur qui sévit depuis les années 60.

Le roman s’ouvre sur une scène brutale, la seule, car l’écriture est d’une grande sensibilité. L’ambiance de cette Amérique couleur sépia est admirablement retranscrite. Entre désert et moiteur, une certaine langueur se dégage, plongeant le lecteur dans une fébrilité tantôt éprouvante, tantôt exaltante.

« Par quelle fantaisie du destin ce quinqua bucolique avait-il pu se trouver sur le parking des voitures de location le jour de sa chute rocambolesque ? »

Les personnages se croisent ou se rapprochent, comme reliés par un fil conducteur invisible, soumis à un destin parfois cruel, parfois salvateur. Simplement vrais et attachants, je n’avais, pour ainsi dire, aucune envie de les quitter. J’ai d’ailleurs enchaîné avec White Coffee, que j’ai tout autant aimé, bien que plus léger dans le ton.

J’ai été complètement happée par l’ambiance de Black Coffee et l’écriture de Sophie Loubière. Je ne me suis pas demandée ce que j’allais lire après, je le savais déjà. Comme une envie folle de découvrir toute la bibliographie de l’autrice !

🎧Disponible en audio chez Lizzie et lu par Sophie Loubière et Bernard Gabay

Infos
Editeur : Fleuve
Parution : 14/02/2013
564 pages
ISBN : 9782265094079
Quatrième de couverture
« Juillet 1966. Dans la petite ville perdue de Narcissa, Oklahoma, une maison isolée en bordure de la mythique route 66 est la cible d’un tueur sanguinaire. Une femme enceinte et une fillette sont assassinées, une mère et son fils Desmond grièvement blessés. Le jeune garçon va grandir à l’ombre de ce dossier jamais élucidé par la police, hanté par la figure du tueur, sous le regard d’une mère psychologiquement détruite et à des milliers de kilomètres d’un père absent le jour du drame, et qui n’a eu de cesse de raviver la culpabilité de son fils. Si seulement tu n’avais pas attaché le chien… 2011. Devenu journaliste puis professeur de criminologie à l’université, Desmond G. Blur décide de quitter Chicago pour s’installer en Arizona dans la maison de son père décédé. Une ultime tentative du fils pour se rapprocher de son père et s’en faire pardonner, sans savoir que celui-ci, d’outre-tombe, l’a peut-être mis sur la voie de la réconciliation avec leur passé. Car l’arrivée dans le secteur d’une femme vient bientôt réveiller les démons passés de Desmond : Lola, une femme au comportement étrange qui voyage seule avec ses deux enfants, visitant des villes fantômes. Une Française dont Desmond découvre vite que, sous couvert de jouer les touristes, elle recherche son mari littéralement volatilisé trois ans plus tôt sur la route 66. Ce dernier lui aurait fait parvenir un cahier, seul indice de la piste à suivre. Un cahier contenant un récit qui, s’il n’est pas l’œuvre d’un mythomane, est la preuve de l’existence d’un des plus ahurissant criminel que l’histoire des Etats-Unis ait connu… et dont le chemin sanglant traversait déjà la petite ville de Narcissa en Oklahoma l’été 1966. »
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