Mes lectures de décembre 2024

Pour débuter ce mois de décembre, j’avais envie d’un peu de magie de Noël et le roman de Carène Ponte, « Un Noël mi-figue, mi-Praline » a parfaitement correspondu à mes attentes.

Une lecture très sympa, avec des personnages tops et une ambiance de Noël comme je les aime. Esprit de famille, biscuits, patinage et discussions enflammées, de quoi passer un très bon moment de lecture.

N’hésitez pas à le découvrir !

J’ai écouté cette romance de Noël sur Spotify, et j’ai passé un bon moment. On y trouve tous les ingrédients typiques du genre : Une jeune femme passionnée par la magie de Noël, un jeune homme bougon à moitié coupé de Grinch et qui n’aime personne. Elle, est amoureuse d’un type qui est déjà presque marié, et lui, cumule les histoires sans lendemain. Bref, ils n’ont rien en commun, et pourtant, quand ils vont se retrouver coincés dans un supermarché suite à une avalanche de neige, tout va changer.

Une romance qui fonctionne bien et qui ne sombre pas dans la mièvrerie. J’aurais aimé que les personnages secondaires soient un peu plus présents, car c’est ce qui me plaît aussi dans les romans de Noël, mais l’épilogue m’a comblée sur ce point.

Un roman que j’ai découvert par hasard et que j’ai trouvé parfaitement de saison. J’ai beaucoup aimé le début du roman, qui installe à merveille le décor et l’ambiance. Le froid, la neige, la nuit, puis l’arrivée dans ce relais un peu isolé, lieu de rendez-vous d’une délégation de chasseurs.

Peu à peu, l’atmosphère se fait oppressante, la forêt devient menaçante, la température, glaciale, et des événements étranges vont se succéder. Conséquences psychologiques dues au froid qui leur gèle les entrailles ? Ou étrangetés bien réelles ?

Au fil des pages, on sent monter l’angoisse, notamment car on ne sait pas si c’est un thriller psychologique ou un thriller fantastique. Les délimitations sont volontairement floues, et la sensation de huis clos vient renforcer ce sentiment.

Une chouette découverte !

Paul Daki-Ferrand, présentateur vedette du journal télévisé sur MD1, s’apprête à prendre l’antenne pour le 20h, lorsqu’il est pris en otage par une personne masquée à la voix déformée.

Le début du roman m’a embarquée très vite dans l’histoire. L’effervescence qui règne dans les locaux avant la diffusion en direct est assez palpitante. C’est après que tout s’est gâté pour moi. À compter de la prise d’otage, je me suis ennuyée tout le reste du livre.

« Prime Time » est un roman que j’ai trouvé trop peu crédible et pas assez exploité pour être vraiment séduite. J’avais très envie de le découvrir car je pensais qu’il traiterait de sujets importants et qui me tiennent à cœur, comme les dérives de notre société, les médias, les réseaux sociaux etc. J’ai été plutôt déçue concernant cet aspect-là. Finalement, et c’est assez rare pour être souligné, j’ai aimé le début, la fin et l’épilogue. Lire la chronique.

Dès le départ, j’ai été prise dans l’ambiance. Nous sommes dans la tête d’Alice, en train de faire sa petite course à pied matinale avec son chien, lorsqu’elle tombe sur ce corps grouillant d’asticots. « Une carcasse abandonnée à la pluie, aux charognards, aux insectes et à la putréfaction. » Pas étonnant que son estomac n’ait pas supporté le spectacle ! En revanche, ce qui l’est plus, étonnant, c’est que nous sommes à Pierre-Perthuis, petit village sans histoires, et bon sang, “ce qu’il faut de haine”, pour vouloir faire subir à quelqu’un ce qu’a vécu la victime dans ses derniers moments !

Avec « Ce qu’il faut de haine », Jacques Saussey propose une intrigue bien ficelée, qui a su me captiver du début à la fin. Je suis ravie d’avoir découvert l’auteur avec ce titre et je suis prête à me plonger dans ses autres romans ! Lire la chronique.

Avec « Retour à St Mary Hill », Carine Pitocchi a réuni tous les ingrédients pour passer un excellent moment de lecture. J’ai aimé le côté chaleureux du roman, avec cette amitié et cette solidarité indispensables à un bon roman cosy, et la présence de Noël en toile de fond. Sans oublier cette belle palette de personnages, tous attachants, et qui font de cette histoire un petit régal de lecture. Un roman qui m’a séduite et dont je compte bien découvrir la suite, « Murder Party au manoir ». Lire la chronique.

Lucy est censée se rendre dans sa famille pour les vacances de Noël, mais c’était sans compter sur la tempête de neige qui cloue son avion au sol. La voici donc, accompagnée de sa tonne de bagages, qui se retrouve à faire du covoiturage avec un homme qu’elle a déjà rencontré dans d’autres circonstances. Nos deux acolytes ont de toute évidence des petits points à régler, et ça tombe bien puisqu’ils vont devoir faire une halte dans un village un peu atypique.

Personnages secondaires charmants, humour, déconvenues et bons sentiments, j’ai passé un très bon moment d’écoute avec cette romance de Noël tout ce qu’il y a de plus classique mais tout de même très sympathique et divertissante.

Volnay et le moine sont revenus à Paris, et leur enquête les mène une fois de plus à Versailles, dans les jardins plus particulièrement, où une jeune fille a été retrouvée morte dans le labyrinthe. Qui était-elle et que faisait-elle dans les jardins à cette heure avancée de la nuit ?

Leurs investigations vont les mener dans différents endroits de la ville, et mettre sur leur chemin quelques personnalités remarquables. J’ai été ravie de retrouver tous les personnages que nous n’avions pas vus depuis le départ pour Venise, mais aussi d’en découvrir de nouveaux, enfin surtout de nouvelles. Amour, manipulation, libertinage et perversion, nos deux enquêteurs ne seront pas au bout de leurs surprises et devront garder la tête froide et les idées claires s’ils veulent résoudre ce mystère.

Je ne vais pas répéter à quel point j’aime cette série et surtout le personnage de Guillaume. J’ai encore une fois adoré ma lecture. Pourtant, au vu de certaines critiques, j’avais un peu peur d’être déçue, mais pas du tout !

J’ai découvert ce livre grâce à la chronique d’Aude Bouquine et je dois dire qu’il m’a agréablement surprise. Lorsqu’il était adolescent, Niels a passé un pacte avec sa petite-amie Stella, se suicider ensemble, sans quoi, elle reviendra le hanter et lui prendre tout ce qu’il a de plus cher. Mais Niels n’a pas eu le courage de passer à l’acte, et Stella est morte seule. Des années plus tard, alors qu’il est un médecin reconnu, marié et père de famille, Niels est toujours déchiré par une culpabilité profonde, qui le ronge à petit feu. D’autant qu’à l’approche de l’anniversaire de la mort de Stella, il est victime de phénomènes étranges qui le terrifient. Et si Stella était revenue d’entre les morts pour mettre en oeuvre sa promesse ?

J’ai passé un bon moment avec ce livre, même si quelques détails et un point en particulier m’ont un peu dérangée. Mais je m’attarderai dessus dans une vraie chronique. Tout au long du roman, la tension est palpable et l’auteur joue habilement avec nos nerfs. J’ai aimé la construction, qui nous plonge tour à tour dans le passé ou le présent, jusqu’aux origines de ce drame macabre. Une intrigue dotée d’un excellent suspense, comme rarement dans un thriller, et qui convoque son lot de petites frayeurs.

Je suis heureuse d’avoir enfin pris le temps de découvrir cette autrice. L’horizon d’une nuit est un roman policier comme je les aime, avec son ambiance venue du froid et une intrigue à points de vue multiples, qui maintient habilement le suspense. Maria, Samir, Yasmin et Vincent forme une famille recomposée comme beaucoup d’autres en Suède. Jusqu’au jour où Yasmin disparaît.

Si j’ai trouvé beaucoup d’intérêt à l’enquête policière, c’est plus spécialement tout l’à-côté que j’ai préféré. Camilla Grebbe nous immisce dans l’intimité de cette famille, à travers laquelle elle aborde des sujets et des thématiques très intéressantes. Les personnages sont attachants, et j’ai trouvé judicieux de la part de l’autrice cette alternance des voix qui nous montre combien, au sein d’une même famille, les points de vue d’une même situation peuvent différer. Un roman qui m’a captivée et que j’ai dévoré en deux jours. Il réunit tout ce qui, pour moi, fait un bon polar : personnages attachants, suspense, sujets de société et histoire dramatique.

J’ai profité des offres promotionnelles de décembre chez Bragelonne pour découvrir ce premier tome d’une trilogie de science-fiction.

Un froid terrible s’étend sur la Terre, condamnant les populations à s’exiler en masse vers des pays où la température est encore vivable. Pendant ce temps-là, dans l’espace, la Station spatiale internationale est aux prises avec un problème autrement plus dangereux. Et si celui-ci était à l’origine de cet hiver sans fin qui asphyxie la Terre ?

J’adore regarder des films de SF et de Space Opera, mais il est vrai que je lis assez peu ce genre. Cela étant, j’aime toujours autant me plonger dans ce type d’histoire. Ici, l’intrigue est prenante, et je n’ai pas vu le temps passer. L’auteur soulève certains aspects intéressants, comme le comportement humain en situation de crise ou la gestion de toutes ces existences par les gouvernements. Malgré tout, les poncifs du genre atténuent quelque peu la surprise et les personnages, bien que sympathiques, ne sortent pas non plus des sentiers battus.

Pour conclure, L’hiver du monde est un roman que j’ai pris plaisir à découvrir, même s’il n’est pas foncièrement original, et je lirai probablement la suite.

Je suis tombée sur ce titre inclus dans mon abonnement Audible, et je suis ravie de lui avoir fait une place dans mes lectures de décembre car j’ai passé un très bon moment.

Karen Blackstone est journaliste pour le « True Crimes Mysteries », un magazine spécialisé dans les affaires criminelles non élucidées. C’est ainsi qu’elle se retrouve à enquêter sur la disparition de Veronika Lake, une jeune fille disparue cinq ans auparavant à Greenville. Mais, dans cette petite bourgade paisible, personne ne voit d’un très bon oeil les investigations de cette journaliste et tout ce qu’elle pourrait bien déterrer.

Contre toute attente, j’ai beaucoup aimé ce roman, qui a su me captiver du début à la fin. J’ai apprécié l’ambiance instaurée par l’auteur, avec ces habitants taiseux, cette villa isolée sur une île au beau milieu du lac et surtout, ces secrets cachés entre les murs. Grâce à ses entretiens avec les différents protagonistes concernés de près par cette affaire, Karen met au jour les différentes pièces d’un puzzle tragique. Une histoire intéressante, captivante, qui m’a fait passer un très bon moment.

La version audio n’est pas exceptionnelle, mais la narratrice a réussi à m’emporter dans l’histoire et c’est tout ce dont j’avais besoin.

Avec « Vous parler de mon fils », Philippe Besson s’empare une nouvelle fois d’un sujet difficile, le harcèlement, avec une délicatesse qui force l’admiration. Comme toujours, je suis subjuguée par son style, la simplicité touchante avec laquelle il évoque les faits, nous immisce dans les pensées des personnages. Son langage est universel. Une lecture essentielle, profondément bouleversante, qui nous incite à ne jamais oublier l’inacceptable. Lire la chronique.

J’ai terminé l’année avec cette écoute et je dois dire qu’elle m’a conquise. Déjà, j’adore Bernard Gabay, le narrateur, qui est aussi le doubleur de Viggo Mortensen.

Dans ce roman, il y a une ambiance glaçante et glaciale, idéale pour ce genre de thriller. Pour l’histoire, le synopsis est simple. Un homme tombe en panne sur le bord de la route en pleine tempête de neige et un policier qui passait par là le prend en stop. Malheureusement, les conditions climatiques, déjà difficiles, se dégradent et contraignent les deux hommes à faire une escale dans le chalet du policier, en attendant une éclaircie. Mais, peu à peu, l’homme comprend qu’il n’est pas là par hasard.

Une première partie qui nous plonge dans un huis clos oppressant, dont nous ne connaissons pas encore tous les tenants et aboutissants. Telle cette neige perpétuelle qui brouille le regard, l’auteur nous laisse dans un flou angoissant, nous plaçant dans une situation de tension presque insoutenable. Une partie dans laquelle il joue avec nos nerfs, tout en nous livrant, peu à peu, les différentes pièces de l’histoire.

Quand le deuxième acte s’ouvre, nous sommes déjà sur le qui-vive, mâtinés d’angoisse et d’une volonté farouche, celle de survivre coûte que coûte. S’allier pour survivre, ou mourir. Un excellent thriller psychologique, tortueux et surprenant, qui m’a indéniablement séduite !